Étiquette : Histoire

La pilule, histoire d’une liberté

Par Sarah Journée

Publié le 16 avril 2022 La pilule, histoire d’une liberté Manifestation du Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la contraception (MLAC) à Paris le 6 décembre 1973. ©Getty – Photo by Laurence BRUN/Gamma-Rapho via Getty Images   A partir des années 60, une avancée majeure à l’émancipation des femmes a vu le jour, la pilule contraceptive. France Culture vous propose dans son podcast “Concordance des temps” de revenir ensemble sur l’histoire de cette avancée qui a bouleversé la société.   L’invitée : Myriam Chopin est enseignante à l’UHA et chercheuse au Centre de Recherche sur les Economies, les Sociétés, les Arts et les Techniques (CRESAT).   Écoutez le podcast : Pour plus d’information, rendez-vous sur le site : France Culture Myriam Chopin Maîtresse de conférence et chercheuse en histoire (FSESJ & CRESAT) Sur le même thème Tous |Article |Non classé |Podcast |Question |Recherche participative |Vidéo Endométriose chez les adolescentes : une prise en charge précoce est nécessaire 14 février 2024/ Publié le 14 février 2024 Article aussi disponible en espagnol ici Endométriose chez les adolescentes : une prise en charge précoce… Article Endométriose : et si l’activité physique aidait à combattre les symptômes ? 12 mars 2024/ Publié le 12 mars 2024 Endométriose : et si l’activité physique aidait à combattre les symptômes ? Marie-Anne Jean, Université de Haute-Alsace (UHA);… Article La démocratie libérale suppose un monde partagé 11 juillet 2024/ Publié le 11 juillet 2024 La démocratie libérale suppose un monde partagé Renaud Meltz, Université de Haute-Alsace (UHA) La séquence politique… Article

L’État à sa juste place

Par Sarah Journée

Publié le 8 avril 2022 L’État à sa juste place Milton Friedman en 1986. ©Getty – George Rose   Les économistes Milton Friedman et Keynes sont souvent considérés comme ayant deux pensées opposées. France Culture vous propose dans son podcast “Entendez-vous l’éco ?” de revenir sur les pensées des deux économistes et d’identifier s’ils s’opposaient vraiment sur tous les points.   L’invitée : Sylvie Rivot est professeure des universités en sciences économiques à l’UHA et chercheuse au Bureau d’Economie Théorique et Appliquée (BETA).    Écoutez le podcast : Pour plus d’information, rendez-vous sur le site : France Culture Sylvie Rivot Professeure en sciences économiques (UHA Business School & BETA) Sur le même thème Tous |Article |Non classé |Podcast |Question |Recherche participative |Vidéo Le chômage : un équilibre involontaire 11 novembre 2020/ Publié le 11 novembre 2020 Le chômage : un équilibre involontaire John Maynard Keynes en mars 1940, au moment de… Podcast BNP Paribas, de l’escompte à la finance mondiale 3 décembre 2020/ Publié le 3 décembre 2020 BNP Paribas, de l’escompte à la finance mondiale Une succursale du Comptoir national d’escompte de… Podcast L’État doit-il mentir pour agir ? 25 mai 2023/ Publié le 25 mai 2023 L’État doit-il mentir pour agir ? Renaud Meltz, Centre national de la recherche scientifique (CNRS) Mentir pour… Article

Bonnes feuilles : « Des bombes en Polynésie »

Par Sarah Journée

Publié le 6 avril 2022 Bonnes feuilles : « Des bombes en Polynésie » Renaud Meltz, Université de Haute-Alsace (UHA) De 1966 à 1996, à partir de la présidence du général de Gaulle et jusqu’à celle de Jacques Chirac, 193 essais nucléaires sont conduits en Polynésie française dans les atolls de Fangataufa et Moruroa. Des bombes bien plus puissantes que celle d’Hiroshima y seront tirées, bouleversant les vies des Polynésiens et des écosystèmes. Sous la direction de Renaud Meltz et d’Alexis Vrignon, l’ouvrage « Des bombes en Polynésie » réunit les contributions d’une quinzaine de chercheurs de différentes disciplines (historiens, géographes, anthropologues) pour revenir sur un épisode dramatique et longtemps gardé secret de notre histoire récente. L’ouvrage paraît ce jeudi 7 avril 2022 aux Éditions Vendémaire, nous en publions de bonnes feuilles extraites du premier chapitre.   Pourquoi la Polynésie ? Qui a choisi la Polynésie pour tester les engins nucléaires français et selon quels critères ? Le processus n’obéit pas à la logique linéaire qu’il est tentant de rationaliser a posteriori. D’autres possibilités ont été envisagées. Les décideurs invoquent plusieurs éléments déterminants, parfois contradictoires. La qualité des mesures, la sûreté sanitaire et la logique financière ne cohabitent pas harmonieusement : l’isolement et la décontamination ont un coût logistique, financier et temporel. La pondération de ces exigences reste une opération subjective, réalisée par quelques acteurs aux mobiles divers. La capacité à concevoir et à réaliser le meilleur site d’essais possible est contrainte par la limite des connaissances : les savoirs sur les conséquences sanitaires des essais évoluent rapidement ; leur diffusion oblige à des précautions qui retardent la mise au point de la bombe. Les intérêts ne sont pas toujours convergents entre les civils du CEA, qui conçoivent les engins, et les militaires, qui ont la main sur le choix et l’aménagement du site. Leur rationalité n’est pas absolue, enfin : mus par une volonté unanime mais diverse de servir les intérêts de l’État, ils sont traversés d’émotions et de représentations. Le charme de la vahiné parasite la rationalité de la décision, face à l’austérité des Kerguelen…   Qui sont ces décideurs, quels sont leurs critères ? L’armée publicise ces derniers deux ans après le choix de la Polynésie dans la Revue de défense nationale de l’été 1964. Ils combinent exigences de sûreté (maîtrise des aléas naturels et du risque technologique), de sécurité (capacité à prévenir des actions malveillantes) et de faisabilité logistique. Six mois avant la reconnaissance du général Thiry dans le Pacifique, le chef d’État-major général de la Défense nationale avait défini peu ou prou les mêmes attentes : sûreté, sécurité (« possibilité de définir des zones interdites ou réglementées à l’écart des grands courants de circulation ») et ressources logistiques : « proche support d’un port équipé et d’un pays disposant de ressources pour la base-vie ». Après sa reconnaissance, le général Thiry justifie sa préférence pour Moruroa suivant ces trois critères. Sûreté : « démographie du site et de ses environs », « météorologie ». Sécurité : « indépendance et sûreté des communications avec la métropole », « pas de voisinage étranger à moins de 330 milles ». Faisabilité logistique : « possibilité de construire une piste d’envol de 1800 mètres », « possibilité d’installer une base-vie ou de trouver des mouillages (lagon) ». Mais ces critères se divisent en exigences contradictoires selon les besoins politiques du moment : la nature de l’explosif (bombe A puis H), la puissance du tir (jusqu’à la mégatonne), l’acceptabilité des retombées, dans un contexte international mouvant. En 1957, la France cherche un site pour tirer des bombes A de faible puissance (moins de 100 kilotonnes), en aérien. Ce sera Reggane, en Algérie. Dès 1959, les militaires cherchent un nouveau polygone de tir pour des explosions souterraines, les autres puissances nucléaires ayant décidé en novembre 1958 un moratoire sur les tirs atmosphériques (en 1963 les signataires des accords de Moscou s’interdisent les essais aériens). Ce sera In Ecker, toujours en Algérie, pour des tirs en galeries horizontales, creusées dans le massif du Hoggar. Un an plus tard, en 1960, la volonté du général de Gaulle de réaliser au plus vite des essais de bombe à fusion oblige à chercher un troisième emplacement. Les incidents à répétition des essais en galerie, pour des explosions inférieures à 150 kilotonnes, conduisent les militaires à chercher un site aérien, aussi isolé que possible, pour des tirs mégatonniques. Cette instabilité des besoins explique que les militaires aient ciblé différentes régions : Landes, Massif central, Corse, massifs alpins, territoires ultramarins. Le nomadisme nucléaire participe de la difficulté à reconstituer les processus de décision ; il n’atteste pas une légèreté brouillonne. Au Conseil de défense qui décide des premières dépenses pour équiper Moruroa, de Gaulle pose solennellement la question : « En votre âme et conscience, est-ce que ce site vous paraît devoir être satisfaisant et sur quels éléments d’appréciation vous basez-vous ? » Puis : « Est-ce que l’atoll lui-même, la mer qui est autour, les distances des autres îles, répondent bien à tout ce qui est estimé nécessaire et aux besoins imprévus ? ».   À qui s’adresse de Gaulle ? Les décideurs sont peu nombreux, les acteurs innombrables. Trois membres du gouvernement et le président de la République ont choisi la Polynésie, à croire Messmer. Dans ses Mémoires, l’ancien ministre de la Défense s’attribue la décision, avec le ministre de tutelle du CEA et le Premier ministre : « Après une visite sur place avec Gaston Palewski, je fais approuver par le général de Gaulle et Georges Pompidou le choix de deux atolls, Mururoa [sic] et Fangataufa, dans l’archipel des Tuamotu. » Ces quatre hommes ne sont pas seuls. Le Parlement est saisi indirectement en votant le financement de la force de frappe ; l’opinion publique pèse et s’inquiète de la localisation des polygones de tir et des effets sanitaires des essais. Les Corses font obstacle au projet d’installations sur leur île, dont ils ont appris l’existence ; les élus calédoniens font tout pour éloigner le calice ; les élites polynésiennes, moins intégrées aux cercles du pouvoir parisien, n’anticipent pas la menace. Entre l’opinion et le décideur il faut aussi compter quelques grands commis de l’État : le directeur des Applications militaires du CEA, les diplomates qui s’inquiètent d’essais riverains de Madagascar…

Vit-on vraiment le retour des années 1930 ?

Par Sarah Journée

Publié le 29 novembre 2021 Vit-on vraiment le retour des années 1930 ? Renaud Meltz, Université de Haute-Alsace (UHA) « Je mesure la droitisation des esprits, ce danger qui progresse depuis des années : on ne peut pas s’empêcher de penser à l’avant-guerre ». Annie Ernaux, dans cet entretien accordé au Nouvel Obs, croit reconnaître les années 1930, pour le pire, dans le visage incertain du monde qui se reconfigure 30 ans après l’espoir d’une « fin de l’histoire » marquée par le triomphe de la démocratie libérale sur le bloc soviétique. Les publicistes sont saisis par l’effroi de l’éternel retour. En 2014, l’universitaire Philippe Corcuff publie Les années 30 reviennent et la gauche est dans le brouillard. En 2017, Farid Abdelouahab et Pascal Blanchard s’inquiètent : Les Années 30. Et si l’histoire recommençait ? La quatrième de couverture assume la réduction du raisonnement analogique à la répétition : « Notre présent apparaît comme un fascinant écho de ces années 30 ».   La hantise de la répétition Le philosophe Michaël Foessel relit le passé à partir des préoccupations présentes, avec son Récidive. 1938, qui interroge plus subtilement la permanence des périls qui ont existé dans les années 1930 ; il se plonge dans la presse de 1938, pris « d’un doute sur la réalité du bégaiement de l’histoire ». D’autres titres versent dans le prophétisme, pour ne pas dire le simonisme (monnayer des prophéties) comme l’écrit François Langlet, dans Tout va basculer. La pandémie virale aiguise cette crainte qui prospère depuis le milieu des années 2010. Un diplomate essayiste voit se lever « l’ombre portée des années 1930 » qui « doit inspirer stupeur et humilité » en levant le regard sur l’avenir. Les hommes politiques ne sont pas immunisés contre cette hantise. L’analogie vient à Manuel Valls en 2014. Le ministre de l’Intérieur trouve à notre temps un « point commun avec les années 1930 » : « L’anti-républicanisme et la détestation violente dans les mots comme dans les actes » des valeurs et principes républicains (Le Journal du Dimanche, 2 février 2014). Emmanuel Macron, élu à la présidence de la République sur le refus du clivage bi-partisan, donne en novembre 2018 un entretien à Ouest-France titré : « Le moment que nous vivons ressemble à l’entre-deux-guerres ». Le ressort analogique conduit à comparer les difficultés de notre temps à celles des années 1930. La crise financière de 2008 rappelle celle de 1929, avec son lot de malheurs sociaux. L’affirmation de la Chine rappelle le passage de relais de l’entre-deux-guerre au profit des États-Unis.   Le retour des « égoïsmes nationaux » La pandémie mondiale et les réponses apportées, frontières closes, ruées rivales des États sur les moyens de lutte contre la propagation du virus, rappellent le retour des « égoïsmes nationaux » des années 30, lorsque les gouvernements choisissaient la hausse des tarifs douaniers et les dévaluations compétitives. La floraison de régimes illibéraux et populistes, enfin, fait craindre le retour des régimes totalitaires qui cernaient la France des années 1930. L’anticipation d’une catastrophe possible explique probablement notre fascination pour cette décennie qui se termine par la disparition de la démocratie, abîmée dans la défaite, liquidée le 10 juillet 1940 avec la IIIᵉ République.   Non, nous n’allons pas revivre les années 30, nous les avons déjà vécues En dehors de toute réflexion théorique sur la validité de la comparaison entre périodes, l’historien doit rappeler ce truisme que nous n’allons pas revivre les années 30. C’est bien pire : « nous » les avons vécues, nous sommes façonnés par elle et, par-là, nous les vivons encore. Reste à savoir comment ! Il n’est pas fatal de se laisser happer par cette angoisse mémorielle. Si la hantise de répéter l’expérience passée, et le mécanisme de reproduction compulsif a été identifié dès le début du XXe siècle par Sigmund Freud chez ses patients, il a fallu attendre l’aube du XXIe siècle pour que le philosophe Paul Ricœur suggère d’appliquer aux sociétés ce travail d’interprétation des évènements traumatiques, travail de deuil auquel Freud invitait ses patients pour échapper à la répétition pathologique après une perte qui n’a pas été regardée en face. Les historiens professionnels eux-mêmes, qui ont construit d’artificielles « périodes », ne s’arrachent jamais complètement à l’illusion d’un temps cyclique. Le péril n’est pas « qu’adviennent » à nouveau les années 1930, comme si notre condition historique était passive, mais que nous soyons à ce point traumatisés par le point d’aboutissement de la décennie 1930 que nous ne puissions pas nous réconcilier avec notre passé, pour qu’il ne pèse plus sur notre devenir comme une fatalité.   D’autres années 1930 Peut-on modestement appeler à une meilleure connaissance de ce passé, dans toute l’amplitude de ses potentialités, sans se polariser sur la catastrophe de 1940, pour se réconcilier avec lui – et ne pas subir ses effets ? Lorsqu’en janvier 2021 Marine Le Pen fustige « la politique du chien crevé au fil de l’eau » du gouvernement Castex, la presse y voit la reprise d’une attaque de François Fillon ciblant François Hollande huit ans plus tôt. Elle répète en réalité la pique d’André Tardieu, disciple de Georges Clemenceau, qui visait en 1921 la politique étrangère du président du conseil Aristide Briand formulée en 1921, suspect de détricoter le traité de Versailles. L’insulte revient sous la plume des journalistes d’extrême droite à l’aube des années 1930, lorsque Tardieu, devenu président du conseil à son tour, maintient Briand au Quai d’Orsay et se rallie à sa politique de conciliation avec l’Allemagne de Weimar. L’Action française fustige inlassablement Tardieu qui contribue au démantèlement du traité de Versailles. Au point que l’emploi de l’expression « chien crevé au fil de l’eau » se généralise dans les journaux de toutes tendances. En 1935, L’Humanité l’applique à Pierre Laval (L’Humanité, « Où nous conduit M. Laval ? Scandale diplomatique ! », le 8 novembre 1935, p. 3] dont la politique étrangère indécise hésite entre la volonté de séparer l’Italie de l’Allemagne nazie et l’exigence juridique de condamner le régime fasciste, agresseur de l’Ethiopie. Le 30 juin 1936, devant la Société des Nations à Genève, le négus Haïlé Sélassié plaide la cause de son pays, l’Éthiopie, envahi par l’armée de Mussolini. Cet exemple permet de rappeler les permanences – la réserve rhétorique de Marine Le Pen vient de l’extrême droite des années 1930 – et les discontinuités : Tardieu, inquiet de l’impuissance du parlementarisme, pressé par une partie de son camp de…

De New York à Tokyo : les métropoles prennent l’eau

Par Sarah Journée

Publié le 20 septembre 2021 De New York à Tokyo : les métropoles prennent l’eau Des kayaks sur une portion de l’autoroute 676 après les fortes pluies provenant de l’ouragan Ida à Philadelphie, en Pennsylvanie, le 2 septembre 2021. ©AFP – Branden Eastwood   L’ouragan Ida qui a touché la ville de New-York ce septembre 2021 interroge sur les capacités des métropoles à s’adapter aux conséquences du dérèglement climatique. France Culture vous propose dans son podcast “Cultures Monde” une plongée dans les mécanismes d’adaptation adoptés à travers le monde pour contrer les événements climatiques extrêmes.   Les invité·es : Jean François Heimburger est chercheur associé en histoire et géographie du Japon au Centre de Recherche sur les Economies, les Sociétés, les Arts et les Techniques (CRESAT). Guillaume Poiret est géographe et urbaniste à Paris-Créteil. Jean-Paul Vanderlinden est professeur d’économie écologique et d’études environnementales au CEARC à l’Université de Versailles Saint Quentin.   Écoutez le podcast : Pour plus d’information, rendez-vous sur le site : France Culture Jean-François Heimburger Chercheur associé en histoire et géographie du Japon (CRESAT) Sur le même thème Tous |Article |Non classé |Podcast |Question |Recherche participative |Vidéo Avis de Recherche N°1 – Comprendre le risque d’inondation : de la recherche à l’action 2 mai 2023/ Publié le 2 mai 2023 Avis de Recherche N°1 – Comprendre le risque d’inondation : de la recherche à l’action… Podcast Chine : les villes faces aux catastrophes climatiques 6 août 2023/ Publié le 6 août 2023 Chine : les villes face aux catastrophes climatiques Une rue inondée à Zhuozhou, dans la… Podcast L’anthropocène, un objet frontière qui signifie plus qu’une tranche de temps géologique 28 octobre 2024/ Publié le 28 octobre 2024 L’anthropocène, un objet frontière qui signifie plus qu’une tranche de temps géologique Luc Aquilina, Université de… Article

BNP Paribas, de l’escompte à la finance mondiale

Par Sarah Journée

Publié le 3 décembre 2020 BNP Paribas, de l’escompte à la finance mondiale Une succursale du Comptoir national d’escompte de Paris (CNEP) rue de Rivoli. Le CNEP sera fusionné avec la BNCI en 1966 pour former la BNP. ©AFP   Mars 1848, le gouvernement provisoire de la Deuxième République créait des comptoirs d’escomptes, pour répondre aux soucis économiques du pays. Deux de ces comptoirs ont un descendant commun : BNP Paribas. Retour sur cette histoire économique à la française, qui a propulsé des comptoirs d’escompte à la finance mondiale sur France Culture dans le podcast “Entendez-vous l’éco ?” .   Les invité·es : Nicolas Stoskopf est professeur émérite en histoire contemporaine à l’UHA et chercheur au Centre de Recherche sur les Economies, les Sociétés, les Arts et les Techniques (CRESAT). Laure Quennouëlle-Corre est historienne et directrice de recherche au CNRS, rattachée au Centre de recherches historiques de l’EHESS.   Écoutez le podcast : Pour plus d’information, rendez-vous sur le site : France Culture Nicolas Stoskopf Professeur émérite d’histoire contemporaine (FSESJ & CRESAT) Sur le même thème Tous |Article |Non classé |Podcast |Question |Recherche participative |Vidéo De Deauville à la Grande-Motte : une histoire des Français à la plage 17 décembre 2018/ Publié le 17 décembre 2018 De Deauville à la Grande-Motte : une histoire des Français à la plage L’ensemble de… Podcast Le chômage : un équilibre involontaire 11 novembre 2020/ Publié le 11 novembre 2020 Le chômage : un équilibre involontaire John Maynard Keynes en mars 1940, au moment de… Podcast L’État à sa juste place 8 avril 2022/ Publié le 8 avril 2022 L’État à sa juste place Milton Friedman en 1986. ©Getty – George Rose   Les… Podcast

Le chômage : un équilibre involontaire

Par Sarah Journée

Publié le 11 novembre 2020 Le chômage : un équilibre involontaire John Maynard Keynes en mars 1940, au moment de la publication de son livre How to pay for the war, dans lequel il détaille son plan pour financer l’effort de guerre. ©Getty – Tim Gidal   Dans les années 30, alors que le chômage atteint des niveaux méconnus jusqu’alors, l’économiste John M. Keynes s’oppose à ses professeurs et ses pairs et à leur théorie classique de l’économie en marquant au passage les générations futures d’économistes. France Culture vous propose dans son podcast “Entendez-vous l’éco ?” de revenir ensemble sur les théories de Keynes, économiste auteur du célèbre livre La Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie.   Les invité·es : Sylvie Rivot est professeure des universités en sciences économiques à l’UHA et chercheuse au Bureau d’Economie Théorique et Appliquée (BETA). Jean-Marc Daniel est économiste et professeur émérite à l’ESCP Business School. Écoutez le podcast : Pour plus d’information, rendez-vous sur le site : France Culture Sylvie Rivot Professeure en sciences économiques (UHA Business School & BETA) Sur le même thème Tous |Article |Non classé |Podcast |Question |Recherche participative |Vidéo De Deauville à la Grande-Motte : une histoire des Français à la plage 17 décembre 2018/ Publié le 17 décembre 2018 De Deauville à la Grande-Motte : une histoire des Français à la plage L’ensemble de… Podcast BNP Paribas, de l’escompte à la finance mondiale 3 décembre 2020/ Publié le 3 décembre 2020 BNP Paribas, de l’escompte à la finance mondiale Une succursale du Comptoir national d’escompte de… Podcast L’État à sa juste place 8 avril 2022/ Publié le 8 avril 2022 L’État à sa juste place Milton Friedman en 1986. ©Getty – George Rose   Les… Podcast

Rosalind Franklin, à 2 brins du Nobel

Par Sarah Journée

Publié le 1 avril 2020 Rosalind Franklin, à 2 brins du Nobel Rosalind Franklin et la photo 51, sur la façade du Franklin-Wilkins Building au King’s College (Londres) – Robin Stott (cc-by-sa/2.0)   Qui était Rosalind Franklin ? Quel apport a-t-elle fait à la biologie et la physique ? Découvrez tout ceci dans le podcast France Culture “La Méthode scientifique”.   Les invité·es : Carole Ecoffet est chargée de recherche à l’Institut de Science des Matériaux de Mulhouse (IS2M). Michel Morange est professeur émérite de biologie à l’Institut d’histoire et de philosophie des sciences et techniques (IHPST).   Écoutez le podcast : Pour plus d’information, rendez-vous sur le site : France Culture Carole Ecoffet Chargée de recherche en sciences des matériaux (IS2M) Sur le même thème Tous |Article |Non classé |Podcast |Question |Recherche participative |Vidéo Et le prix Nobel ne fut pas attribué à Rosalind Franklin 3 octobre 2016/ Publié le 3 octobre 2016 Et le prix Nobel ne fut pas attribué à Rosalind Franklin Rosalind Frankin ©Getty –… Podcast Vers un microscope optique universel « tout-en-un » ? 5 avril 2023/ Publié le 5 avril 2023 Vers un microscope optique universel « tout-en-un » ? Olivier Haeberlé, Université de Haute-Alsace (UHA); Matthieu Debailleul, Université… Article Retour sur la journée “Filles, Maths et informatique” 2 octobre 2023/ Publié le 2 octobre 2023 Retour sur la journée “Filles, Maths et informatique” La journée “Filles, maths et informatique” est… Vidéo

L’histoire du ski alpin

Par Sarah Journée

Publié le 24 mars 2019 L’histoire du ski alpin Franck Piccard, skieur alpin français, premier champion olympique de super-G (Jeux Olympiques d’Hiver, 1994, Lillehammer, Norvège) ©Getty – Bob Thomas   Le ski alpin peut sembler une pratique moderne pour beaucoup, avec l’apparition des premiers skis modernes à la fin du 19ème siècle. Mais la pratique du ski remonterait en réalité à presque neuf millénaire ! France Culture vous propose dans son podcast “L’œil du tigre” de revenir ensemble sur l’histoire de cette pratique sportive pas aussi récente qu’on pourrait le penser.   Les invités : Régis Boulat est maître de conférence en histoire économique contemporaine à l’UHA et chercheur au Centre de Recherche sur les Economies, les Sociétés, les Arts et les Techniques (CRESAT). Franck Piccard est champion olympique du super G en 1988 à Calgary.   Écoutez le podcast : Pour plus d’information, rendez-vous sur le site : France Inter Régis Boulat Maître de conférence en histoire économique contemporaine (FSESJ & CRESAT) Sur le même thème Tous |Article |Non classé |Podcast |Question |Recherche participative |Vidéo Du pantalon bouffant à la doudoune pour tous : le style aux sports d’hiver 19 février 2019/ Publié le 19 février 2019 Du pantalon bouffant à la doudoune pour tous : le style aux sports d’hiver Présentation… Podcast Alpinisme en Transylvanie, réinventer la montagne 8 novembre 2022/ Publié le 8 novembre 2022 Alpinisme en Transylvanie, réinventer la montagne Photographie d’un cours de ski à Sambata, en Transylvanie,… Podcast Quand la France produisait de l’antimoine, élément stratégique méconnu 6 octobre 2024/ Publié le 6 octobre 2024 Quand la France produisait de l’antimoine, élément stratégique méconnu Vincent Thiéry, IMT Nord Europe –… Article

Du pantalon bouffant à la doudoune pour tous : le style aux sports d’hiver

Par Sarah Journée

Publié le 19 février 2019 Du pantalon bouffant à la doudoune pour tous : le style aux sports d’hiver Présentation de la collection sportswear, Saint-Moritz, Suisse, 1922 ©Getty – Ullstein bild   La mode de sports d’hiver naît alors qu’elle est spécifique à la montagne et au froid. Mais comment s’est-elle donc démocratisée ? France Culture vous propose dans son podcast “La Fabrique de l’Histoire” de revenir ensemble sur l’histoire du vêtement de sports d’hiver, son apport à la mode dans l’entre-deux-guerres et à l’invention du vêtement technique.   L’invité : Régis Boulat est maître de conférence en histoire économique contemporaine à l’UHA et chercheur au Centre de Recherche sur les Economies, les Sociétés, les Arts et les Techniques (CRESAT).   Écoutez le podcast : Pour plus d’information, rendez-vous sur le site : France Culture Régis Boulat Maître de conférence en histoire économique contemporaine (FSESJ & CRESAT) Sur le même thème Tous |Article |Non classé |Podcast |Question |Recherche participative |Vidéo L’histoire du ski alpin 24 mars 2019/ Publié le 24 mars 2019 L’histoire du ski alpin Franck Piccard, skieur alpin français, premier champion olympique de super-G (Jeux… Podcast Alpinisme en Transylvanie, réinventer la montagne 8 novembre 2022/ Publié le 8 novembre 2022 Alpinisme en Transylvanie, réinventer la montagne Photographie d’un cours de ski à Sambata, en Transylvanie,… Podcast Le vêtement sportif, histoire de modes 20 juillet 2023/ Publié le 20 juillet 2023 Le vêtement sportif, histoire de modes Basket montante Adidas par Rick Owens, Automne-Hiver 2015 –… Podcast