Étiquette : Histoire

Cycle de conférence Sciences et Société de l’UP – L’antimoine, de l’alchimie au photovoltaïque

Par Sarah Journée

Conférence Histoire, Matériaux Cycle de conférences Sciences et Société de l’UP L’antimoine, de l’alchimie au photovoltaïque Connu depuis l’antiquité (khôl), l’antimoine et son minerai, la stibine, sont entourés de mystère par l’intérêt que leur portait les alchimistes. Allié au plomb, il était utilisé dans la fabrication des caractères d’imprimerie et les éléments de batteries. En 1914, ses propriétés (métal dur et cassant), le firent utiliser pour les obus shrapnels. Aujourd’hui l’oxyde d’antimoine entre dans la composition des matériaux ignifugés et des panneaux photovoltaïques lui conférant un caractère stratégique. Au XIXe siècle et jusqu’en 1913, la France fut le premier producteur mondial de stibine. Aujourd’hui, la production minière européenne d’antimoine a disparu. Dès 1910, la Chine s’est imposée comme un producteur majeur rejoint aujourd’hui par la Russie et le Tadjikistan qui représentent 80 % de la production mondiale. Une situation particulièrement critique au regard de le situation géopolitique actuelle. Venez découvrir lors de cette conférence cet élément chimique qui a marqué l’histoire de la France. L’intervenant : Pierre-Christian Guiollard est docteur en histoire des sciences et techniques et chercheur associé au Centre de Recherche sur les Économies, les Sociétés, les Arts et les Techniques (CRESAT) à l’Université de Haute-Alsace. Il a écrit un article The Conversation sur ce sujet que vous pouvez retrouver ici : Tous |Article |Non classé |Podcast |Question |Recherche participative |Vidéo Quand la France produisait de l’antimoine, élément stratégique méconnu Informations pratiques 12 mars 2026 18H30 – 20H Tout public Entrée gratuite Université Populaire du Rhin, salle de conférence de la Cour des Chaînes, 13 rue des Franciscains, Mulhouse Nous retrouver sur : Facebook Instagram Linkedin Youtube UP du Rhin « Tous les Évènements

Chroniques juives de la première croisade : une lecture contemporaine.

Par Sarah Journée

Publié le 10 novembre 2024 Chroniques juives de la première croisade : une lecture contemporaine. Aude-Marie Certin et René Gutman ©Radio France – DR   En 1096, une croisade lancée par le pape Urbain II passe par la vallée du Rhin, massacrant sur son passage de nombreux juifs à qui ils veulent imposer leur religion.   Un manuscrit relatant ces écrits est disponible à la Bibliothèque Nationale et Universitaire (BNU) de Strasbourg. Les deux invités du podcast Talmudiques proposent une lecture moderne de ce texte dans cette émission, ainsi que dans leur livre « Le baptême ou la mort – Les massacres des juifs dans l’espace rhénan, à partir de chroniques hébraïques sur les croisades (XIe-XIIe siècles)« , disponible pour emprunt au Learning Center ici.   Les invité·es : Aude-Marie Certin est maîtresse de conférence en histoire médiévale à l’UHA et chercheuse au Centre de Recherche sur les Economies, les Sociétés, les Arts et les Techniques (CRESAT).  René Gutman est ancien grand-rabbin de Strasbourg et du Bas-Rhin et Docteur en sciences religieuses de l’Ecole Pratique des Hautes Etudes.   Écoutez le podcast : Pour plus d’information, rendez-vous sur le site : France Culture Aude-Marie Certin Maîtresse de conférence en histoire médiévale (FSESJ & CRESAT) Sur le même thème Tous |Article |Non classé |Podcast |Question |Recherche participative |Vidéo Les Etats généraux de l’Antiquité, deuxième édition 7 juin 2018/ Publié le 7 juin 2018 Les Etats généraux de l’Antiquité, deuxième édition Détail de la fresque de l’oiseau bleu, retrouvée… Podcast Les fleurs retrouvées de Lily Ebstein 21 août 2018/ Publié le 21 août 2018 Les fleurs retrouvées de Lily Ebstein Lily Ebstein   Le 9 juin 2017, une rue… Podcast Léon Blum, une vie héroïque – Les Mariés de Buchenwald 19 novembre 2023/ Publié le 19 novembre 2023 Léon Blum, une vie héroïque : Les Mariés de Buchenwald Visuel Podcast “Léon Blum, une… Podcast

Quand la France produisait de l’antimoine, élément stratégique méconnu

Par Sarah Journée

Publié le 6 octobre 2024 Quand la France produisait de l’antimoine, élément stratégique méconnu Vincent Thiéry, IMT Nord Europe – Institut Mines-Télécom et Pierre-Christian Guiollard, Université de Haute-Alsace (UHA) Utilisé depuis l’Antiquité, l’antimoine est présent dans de nombreux objets de notre vie quotidienne. Alors que la Chine détient aujourd’hui le monopole de son extraction et s’apprête à limiter ses exportations, levons le voile sur un pan méconnu de l’histoire minière de la France : celle-ci fut, un temps, le premier producteur mondial d’antimoine. La récente décision de la Chine de limiter ses exportations d’antimoine, dont elle est le principal producteur mondial, repose une nouvelle fois la question de notre dépendance à ces métaux que nous n’exploitons plus sur notre territoire et que nous utilisons quotidiennement, parfois sans le savoir. Si la nouvelle ne vous a pas fait frémir, c’est sans doute que vous ignorez tout, comme la plupart des gens, de cet élément stratégique méconnu. Et pourtant, en son temps, la France fut un important producteur d’antimoine. Et même le premier producteur mondial, pendant quelques années… Mais alors, de quoi parle-t-on ? Cinquante-et-unième élément du tableau périodique, de symbole Sb, ce métalloïde (pnictogène) frappe par son nom original, dont l’étymologie est d’ailleurs controversée depuis le XVIIe siècle. La légende du moine Basile Valentin qui, voyant que ce minerai était bon pour les cochons, aurait empoisonné ses condisciples en leur en faisant ingérer a la vie dure… Mais le terme pourrait plutôt venir de l’arabe atemed ou encore du grec anti-monos, signifiant que cet élément est rarement seul dans la nature, puisqu’on le trouve essentiellement sous forme de sulfures ou d’oxydes.   Vomitif, purgatif et fard à paupières L’usage de antimoine date de l’Antiquité. Dans le pourtour méditerranéen, on l’utilisait traditionnellement comme fard à paupières, nommé « khôl ». Son incorporation dans les objets d’art est également attestée par l’étude d’un fragment de vase de Tello en Chaldée (actuellement Girsu, Irak) par le chimiste Marcelin Berthelot (1886). Par ailleurs, la médecine intègre l’antimoine à différentes préparations depuis des temps immémoriaux. Les banquets romains de l’antiquité l’utilisaient déjà comme vomitif au cours des banquets. Louis XIV fut guéri du typhus à 20 ans, sur les conseils de Mazarin, par un émétique (vomitif) à base d’antimoine – ironie du sort, ce même Mazarin mourut intoxiqué par des préparations médicales antimoniées… Les vertus purgatives de l’antimoine, tant comme vomitif que purgatif, ont donné lieu à un usage fréquent de cet élément dans différentes préparations. Telles que les « pilules perpétuelles » destinées à être ingurgitées puis éliminées par les voies naturelles pour être réutilisées après nettoyage. De nos jours, l’antimoine est par exemple utilisé dans le traitement de la leishmaniose, maladie chronique parasitaire provoquant des affections cutanées ou viscérales. Mais on retrouve aussi l’antimoine comme retardateur de flamme dans les matériaux combustibles (textiles, caoutchoucs synthétiques, peintures, plastiques de pare-chocs…).   De l’imprimerie aux shrapnels On le retrouve également dans de nombreux alliages métalliques. Après l’invention par Gutenberg de l’imprimerie moderne vers 1454, il prend son essor comme durcisseur du plomb dans les caractères d’imprimerie, où sa teneur atteint jusqu’à 30 % – en France, Le Démocrate, dans l’Aisne, est le dernier journal imprimé au plomb typographique. La teneur en antimoine dans les alliages à base de plomb varie de 5 à 6 % (batteries) à plus de 10 % (tôles, câbles, plombs de chasse). Son usage important dans des obus à balles (« Schrapnels », ou projectiles à fragmentation) au cours de la Première Guerre mondiale contribua à l’essor de son exploitation et à son caractère stratégique. Sous forme de pentasulfure, on le retrouve aussi comme lubrifiant dans les parties mobiles des automobiles. Certains semi-conducteurs, également, en incorporent. En chimie, enfin, les sulfures d’antimoine vulcanisent le caoutchouc, ce qui le colore en rouge. Il joue aussi un rôle de catalyseur dans la fabrication des polyéthylènes téréphtalates (PET). Enfin, le tartrate de potassium et d’antimoine (« tartre émétique ») est un pesticide utilisé dans le traitement des agrumes. Pour finir, l’aspect blanchissant de l’oxyde d’antimoine est mis à profit depuis longtemps dans les peintures.   Les plus grands gisements sont aujourd’hui en Chine Tout comme la majorité des ressources minérales, l’antimoine est réparti de manière inégale à la surface terrestre. Sa teneur moyenne est de l’ordre de 0,2 ppm à l’échelle de la croûte continentale, avec des variations notables entre par exemple certains basaltes qui en contiennent environ 10 ppm, alors que la majorité des autres roches en présentent des concentrations de l’ordre du ppm. Ainsi, différents processus géologiques (hydrothermalisme, magmatisme…) ont conduit à sa reconcentration en des sites bien spécifiques, en particulier sous forme de filons. À l’échelle mondiale, les gisements les plus importants sont situés en Chine, notamment au sein de la province du Hunan. La ville de Xikuangshan, où se situe la mine du même nom, est connue comme « capitale mondiale de l’antimoine ». Les réserves s’y chiffrent en centaines de milliers de tonnes d’antimoine métal. Notons parmi les autres pays exploitant encore l’antimoine de nos jours, la Bolivie et la Russie.   La France, l’autre pays de l’antimoine De par sa riche géologie, la France fut aussi un important producteur d’antimoine, et même le premier mondial (30 à 50 % de la production planétaire) entre 1888 et 1914 grâce aux gisements corses de 1888 à 1898 puis au gisement de La Lucette entre 1899 et 1914. Parmi les zones productrices, le district de Brioude-Massiac en Auvergne, au sein duquel les Romains extrayaient déjà du plomb et de l’argent, fut également majeur pour l’antimoine. Un texte historique nous le décrit ainsi : « Ces mines sont situées dans le plus affreux pays de la haute Auvergne […] le chemin qui conduit à Mercoyre (aujourd’hui Mercœur, NDLR), est si rude et si difficile, qu’il n’y a que les mulets du pays qui puissent y passer, encore faut-il plus de dix heures pour y arriver. On sent de loin l’odeur de soufre qui s’exhale des fours où on fait fondre la mine d’antimoine, et les feuilles des broussailles qui sont aux environs en paraissent endommagées. » À proximité de Massiac (15), l’ancienne mine d’Ouche détient à…

La démocratie libérale suppose un monde partagé

Par Sarah Journée

Publié le 11 juillet 2024 La démocratie libérale suppose un monde partagé Renaud Meltz, Université de Haute-Alsace (UHA) La séquence politique qui s’est ouverte avec la dissolution de l’Assemblée nationale le 9 juin a fait surgir une crainte : que, pour la première fois depuis 1940, la France rompe avec la démocratie libérale. La campagne électorale de ces dernières semaines a également donné lieu à plusieurs commentaires sur un retour aux années 1930, comme si l’histoire était cyclique et que la démocratie libérale devait périodiquement être remise en question par un autre modèle. Or la dynamique des populismes en France, comme à l’échelle mondiale, illustre cette lutte séculaire entre la démocratie libérale et l’autoritarisme. Elle manifeste que l’empire sans limite du libéralisme dans toutes les sphères d’activité des citoyens peut trahir l’espoir d’égalité politique mais aussi économique et sociale de la démocratie, et engendre une revanche de la démocratie illibérale – un jeu ancien, dont les années 1930 n’ont été qu’un moment parmi d’autres.   « Les années 1930 sont devant nous ! » « Les années 1930 sont devant nous ! » En novembre 1990, Gérard Granel, philosophe injustement oublié, héritier improbable de Marx et Heidegger, joue l’oiseau de mauvais augure avec cette prophétie à contretemps du triomphalisme occidental. France Culture, l’histoire de la « fin de l’histoire ».   Un an plus tôt, Francis Fukuyama a publié La fin de l’histoire (Flammarion, 1992 pour l’édition française), essai dans lequel il constate la victoire du libéralisme occidental, économique et politique. Après la chute de l’URSS, loin de se répandre comme un modèle unique, la démocratie libérale a bientôt révélé ses contradictions internes. Granel l’a compris d’emblée : ce triomphe masque une nouvelle « lame de fond populiste ». Le philosophe ne prédit pas le retour des années 1930, mais le soubresaut d’un processus historique commencé depuis plusieurs siècles.   L’avènement d’une démocratie sans libertés ? Le totalitarisme des années 1930 avait le visage de l’immixtion de l’État dans toutes les sphères de la société, caractéristique du nazisme des années 1930. Quel visage prendra le prochain « renversement du système démocratique et libéral » ? En philosophe plutôt qu’en historien, Granel prévoit que le libéralisme sans la démocratie est préparé par la mobilisation totale de la société au service de la production de richesse. L’économie mondialisée a tout digéré, le politique comme la sphère culturelle ou toute autre activité humaine non productive de richesse. La liberté sans la démocratie prépare-t-elle une démocratie sans libertés ? Granel était loin d’être le seul à dénoncer le capitalisme sans entrave au seuil des années 1990. L’année où il prononce sa conférence, le film Pretty Woman sort sur les écrans. Cette fable autour du mythe de Pygmalion fit la célébrité mondiale de Julia Roberts et trouva une audience évidemment sans commune mesure avec la prophétie de Granel. Bande annonce du film Pretty Woman, 1990.   L’intrigue amoureuse entre la prostituée et l’homme d’affaires s’entremêle à un autre fil narratif, qui peut, à mon sens, apparaître comme un propos discrètement politique. Faut-il continuer à délocaliser l’industrie américaine pour augmenter le profit des financiers ? Film hollywoodien, Pretty Woman se termine par un double happy-end : le loup de Wall Street renonce à dépecer un chantier naval américain ; il préfère le recapitaliser pour maintenir l’activité sur le sol national. Cette dénonciation vertueuse de la recherche sans fin du profit est promue par l’industrie des loisirs mondialisés. Cette ruse de l’histoire, vicieuse, n’avait pas de quoi surprendre Granel. On sait ce qu’il en a été de la dynamique sans limite de la recherche de profit, ce libéralisme sourd à la démocratie : les ouvriers, las d’être une variable négligeable dans la course au profit, ont voté pour le protectionnisme de Donald Trump et fragilisé leurs propres libertés individuelles.   La démocratie libérale, rare jeu d’équilibre entre libertés individuelles et politiques Revenons au fondement du projet politique moderne. On se souvient parfois confusément d’une lutte entre les forces révolutionnaires et contre-révolutionnaires qui ont ponctué notre modernité politique, comme une série de couples. Pensons à la Grande révolution (de 1789) et la Restauration (1814-1830) ; les Trois glorieuses (juillet 1830) et le libéralisme conservateur de François Guizot. Celui-ci était à la fois théoricien du libéralisme, hostile à la souveraineté populaire et à la démocratie sous la monarchie de Juillet. Enfin, février puis juin 1848 et l’Ordre moral ; jusqu’à la lutte entre monarchistes et républicains sur les décombres du Second Empire, qui voient la victoire des seconds, bientôt contestée par les Boulangistes ou les socialistes.   La « démocratie » au XIXᵉ, une réalité plus sociale ou juridique La « démocratie » désigne pour les hommes du début du XIXe siècle une réalité plus sociale ou juridique que politique : les droits fondamentaux accordés à tous, qui brisent la société d’ordre, bien plus que le suffrage universel, alors décrié par les libéraux. Alors, les républicains, qui admettent la démocratie politique et le suffrage universel, s’inspirent du modèle de l’antiquité grecque : un projet collectif qui transcende les intérêts particuliers. Il est juste d’imposer aux individus un bien commun, quitte à négliger les intérêts de la minorité. Face à eux, les libéraux attendent du gouvernement l’ordre et la stabilité qui permet aux individus de poursuivre librement leurs intérêts particuliers. Loin de souhaiter la démocratie, ils vouent aux gémonies la tyrannie de la majorité, la démagogie du grand nombre. La démocratie, pouvoir confié au peuple, qui arroge à la majorité le pouvoir de contraindre la liberté de la minorité, et le libéralisme qui vise l’autonomie de l’individu, n’étaient pas voués à se marier. Les libéraux comme Guizot luttaient en théorie comme en pratique contre la tyrannie de la démocratie, la démagogie du pouvoir confié à la masse. De fait, le projet démocratique, au temps des démocraties populaires, dans le bloc soviétique, a fait fi des libertés individuelles. Aussi bien d’un point de vue historique, la « démocratie libérale » a longtemps été un oxymore. C’est une chimère rare qui se crée à l’orée du XXe siècle : la démocratie libérale. On oublie que l’Europe continentale n’en connaît que deux, alors : la France et la Suisse. Le reflux illibéral de nos fameuses années 1930 referme une parenthèse très courte favorable à la démocratie libérale, née…

Léon Blum, une vie héroïque – Les Mariés de Buchenwald

Par Sarah Journée

Publié le 19 novembre 2023 Léon Blum, une vie héroïque : Les Mariés de Buchenwald Visuel Podcast « Léon Blum, une vie héroïque » ©Radio France – Julien Mougnon   Seconde Guerre Mondiale, Léon Blum, leader du front populaire, est déporté au camp du Buchenwald en tant que prisonnier politique. Sa femme, Jeanne Reichenbach, le rejoint et leur amour l’aide à survivre. Découvrez dans ce podcast France Culture « Léon Blum, une vie héroïque« , au côté d’historien·nes spécialistes l’histoire de ce couple humaniste.   Les invité·es : Renaud Meltz est professeur d’histoire contemporaine à l’UHA et chercheur au Centre de Recherche sur les Economies, les Sociétés, les Arts et les Techniques (CRESAT).  Pascal Ory est historien, spécialiste d’histoire culturelle et membre de l’Académie française.Dominique Missika est historienne et éditrice.Pierre Birnbaum est historien et professeur émérite à l’Université Paris/Panthéon-Sorbonne.Ilan Greilsammer est historien et professeur de sciences politiques à l’université Bar-Ilan de Ramat Gan en Israël.Bénédicte Vergez Chaignon est historienne française et spécialiste de la Seconde Guerre mondiale et de l’Occupation.   Écoutez le podcast : Pour plus d’information, rendez-vous sur le site : France Inter Renaud Meltz Professeur d’histoire contemporaine (FSESJ & CRESAT) Sur le même thème Tous |Article |Non classé |Podcast |Question |Recherche participative |Vidéo L’Alsace dans la France 1918-1940 8 avril 2013/ Publié le 8 avril 2013 L’Alsace dans la France 1918-1940 Accueil des troupes françaises en Alsace 1919 © cc  … Podcast Les fleurs retrouvées de Lily Ebstein 21 août 2018/ Publié le 21 août 2018 Les fleurs retrouvées de Lily Ebstein Lily Ebstein   Le 9 juin 2017, une rue… Podcast Après l’ENA, comment former les hauts fonctionnaires ? 9 avril 2021/ Publié le 9 avril 2021 Après l’ENA, comment former les hauts-fonctionnaires ? La promotion Victor Schoelcher de 1955 ©AFP –… Podcast

Le vêtement sportif, histoire de modes

Par Sarah Journée

Publié le 20 juillet 2023 Le vêtement sportif, histoire de modes Basket montante Adidas par Rick Owens, Automne-Hiver 2015 – © Palais Galliera / Paris Musées   Le Palais Galliera propose une exposition qui met en valeur l’évolution du vêtement quotidien et du vêtement sportif du 16 juin 2023 au 7 septembre 2025. France Culture vous propose dans son podcast « Bienvenue au Club » de revenir ensemble sur l’histoire du vêtement sportif et son apport à la mode.   Les invité·es : Régis Boulat est maître de conférence en histoire économique contemporaine à l’UHA et chercheur au Centre de Recherche sur les Economies, les Sociétés, les Arts et les Techniques (CRESAT). Farid Chenoune est historien de la mode et professeur à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs et à l’Institut Français de la Mode. Marie-Laure Gutton est responsable du département des accessoires du Palais Galliera.   Écoutez le podcast : Pour plus d’information, rendez-vous sur le site : France Culture Régis Boulat Maître de conférence en histoire économique contemporaine (FSESJ & CRESAT) Sur le même thème Tous |Article |Non classé |Podcast |Question |Recherche participative |Vidéo Du pantalon bouffant à la doudoune pour tous : le style aux sports d’hiver 19 février 2019/ Publié le 19 février 2019 Du pantalon bouffant à la doudoune pour tous : le style aux sports d’hiver Présentation… Podcast L’histoire du ski alpin 24 mars 2019/ Publié le 24 mars 2019 L’histoire du ski alpin Franck Piccard, skieur alpin français, premier champion olympique de super-G (Jeux… Podcast Coronavirus – Comment Mulhouse fait avancer les masques textiles 1 octobre 2020/ Publié le 1 octobre 2020 Coronavirus – Comment Mulhouse fait avancer les masques textiles   En plein pic de la… Vidéo

L’État doit-il mentir pour agir ?

Par Sarah Journée

Publié le 25 mai 2023 L’État doit-il mentir pour agir ? Renaud Meltz, Centre national de la recherche scientifique (CNRS) Mentir pour protéger, mentir pour servir, mentir par omission, mentir pour « le bien commun », mentir comme moyen de gouverner : les historiens Renaud Meltz et Yvonnick Denoël publient le premier inventaire du « mensonge d’État » sous la Ve République. Convoquant les travaux d’une vingtaine d’universitaires et journalistes, ils rassemblent plusieurs grandes thématiques soulignant les arrangements avec la vérité et la transparence par différents acteurs de l’État sous la Ve République : la vie privée des présidents, l’armée, le nucléaire, le terrorisme et l’islamisme, les lâchetés administratives, la santé publique, les affaires policières et judiciaires, la finance. Le livre distingue plus spécifiquement quatre cas de figure où le mensonge se conçoit respectivement en ennemi de la sincérité (il travestit des faits), de la publicité (il cache des informations), de la connaissance (il organise l’ignorance ou empêche la science de progresser) et de la conscience collective (il organise l’oubli et fictionnalise le passé national). Extraits choisis de l’introduction. « J’assume parfaitement de mentir pour protéger mon président. » Sibeth Ndiaye a le mérite de la franchise lorsqu’elle proclame qu’elle dénoue délibérément le pacte qui régit les rapports entre les gouvernants et les citoyens dans une démocratie libérale. Ce contrat repose sur la publicité des décisions et la sincérité de ses acteurs. Il est vrai que la condamnation du mensonge demeure implicite dans la Constitution de la Ve République. Elle proclame dès son article 3 que « la souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants » ; les délibérations du Parlement qui « contrôle l’action du gouvernement » sont publiques et publiées au Journal officiel. La notion de publicité est partout, dans la Constitution ; celle de sincérité, nulle part, ou presque. À quoi bon délibérer et décider en pleine lumière si la sincérité n’est pas requise ? Seule exception : les comptes des administrations publiques qui doivent être « réguliers et sincères ». Comme si le mensonge, la dissimulation, le travestissement ne pouvaient se loger que dans les réalités chiffrées, qui seraient le seul horizon de la vérité. Comme si la sincérité était un devoir du citoyen, dans sa déclaration fiscale ou son témoignage, mais pas du gouvernement. Le mensonge sous serment constitue une infraction pénale. Le citoyen qui dépose devant les commissions parlementaires jure en levant la main droite de dire « la vérité, toute la vérité, rien que la vérité ». Un magistrat doit répondre de parjure. Mais un président, un ministre peut mentir dans l’exercice de ses fonctions sans risquer d’autre peine que celles délivrées par le tribunal médiatique. Or l’opinion est parfois tolérante au mensonge.   La raison d’État justifie-t-elle les écarts avec la vérité ? « Les Guignols de l’info », en représentant Jacques Chirac en « super-menteur » pendant la campagne de 2002, ne l’ont pas empêché d’être élu président de la République… Est-ce à dire que la notion de mensonge d’État se réduit à celle du secret, longtemps justifiée par la raison d’État ? Si le mensonge politique n’est pas l’envers parfait de la vérité (l’erreur, par exemple, ne relève pas de ce livre), les notions de sincérité, d’authenticité, d’exactitude, ne concernent pas seulement la morale privée ou la science, mais aussi la vie politique. Super menteur, les Guignols de l’info, 2002.   Suite à une décision du Conseil constitutionnel de 2005, entérinée six mois plus tard par le règlement de l’Assemblée nationale, le débat parlementaire obéit désormais au principe « de clarté et de sincérité ». Ces notions apparaissent moins souvent dans la France laïque que dans des nations plus imprégnées de religion, comme aux États-Unis, où l’injonction morale est ancrée dans la culture politique. Le mensonge sous serment de Bill Clinton sur une liaison extraconjugale a conduit le président à la lisière de l’impeachment. La question des fake news suscite une floraison de publications sur les conditions de leur régulation dans le régime médiatique actuel. La propagande en période de guerre, qui fait déroger les démocraties libérales à leur règle ordinaire, a intéressé les historiens. Mais un angle mort demeure : la vulnérabilité de notre vie sociale et politique à une large gamme de mensonges d’État qui profite du caractère trop implicite du pacte de publicité sincère au fondement de nos institutions. Faute de penser la vérité en matière politique, on s’est habitué au poison. Aucun ouvrage d’histoire ou de sciences politiques n’a récemment affronté la question du mensonge d’État afin de penser sa nature et de documenter ses effets. Ce livre veut réparer cette lacune pour la période la plus contemporaine : celle de notre Ve République.   Que peut-on et que doit-on savoir en démocratie ? Philosophes et politistes s’émeuvent non sans raison du relativisme du temps présent, qui voit fleurir l’expression « post-vérité ». La frontière entre « opinion » et « vérité de fait », pour reprendre l’expression de Hannah Arendt, distinction reprise à son compte par Myriam Revault d’Allonnes, pose question : qu’est-ce que la vérité, que peut-on savoir en dehors des sciences de la nature, en matière sociale et politique ? Quelles sont les conditions pour permettre d’approcher et de partager ce type de vérité ? Nous proposons de distinguer ce qui relève de la véracité en matière sociale de la vérité mathématique, et l’exigence de publicité de la soif de transparence. Il ne s’agit pas de fonder naïvement une science exacte de la politique comme en rêvaient les socialistes utopiques ou Auguste Comte mais de s’accorder sur un horizon de vérité dans le monde social, en admettant ses limites langagières. Ce livre n’a pas la naïveté de traquer des mensonges comme autant de fautes morales, équivalentes à des erreurs algébriques – nous ne croyons pas davantage, du reste, que les sciences exactes produisent une vérité « pure », le scientisme s’avérant comme une tentation perpétuelle du savoir scientifique d’affirmer un monopole sur la vérité. De fait, les sciences de la nature ne sont pas les mathématiques. Le philosophe et historien des sciences Thomas Kuhn a montré que les sciences n’échappent pas à l’histoire.   Une forme de relativité de la vérité Nous admettons une forme de relativité de la vérité pour…

Imaginaires du nucléaire : le mythe d’un monde affranchi de toutes contraintes naturelles

Par Sarah Journée

Publié le 23 février 2023 Imaginaires du nucléaire : le mythe d’un monde affranchi de toutes contraintes naturelles Teva Meyer, Université de Haute-Alsace (UHA) En plein débat sur la relance de la filière du nucléaire civil en France, nous vous proposons de découvrir un extrait du récent ouvrage du géographe Teva Meyer (Université de Haute-Alsace), « Géopolitique du nucléaire », paru le 16 février 2023 aux éditions du Cavalier bleu. L’auteur y questionne et explore l’importance croissante du nucléaire dans les relations internationales. Dans le passage choisi ci-dessous, il est question des imaginaires qui soutiennent le développement des industries civile et militaire de l’atome. Aux racines géopolitiques du nucléaire se trouvent deux mythes, l’avènement de l’Humanité à l’âge de l’abondance et la soumission de la nature, fondés sur les propriétés physiques de l’uranium et du plutonium. Comprendre les fondamentaux géopolitiques du nucléaire demande de s’arrêter sur cette matérialité. Plus précisément, il faut prendre au sérieux la manière dont celle-ci a été convoquée par des acteurs scientifiques, politiques et économiques pour soutenir l’idée d’un nucléaire a-spatial par nature, d’une technologie permettant à l’Humanité de se défaire des contraintes que la géographie avait fait peser sur son développement. L’exploitation de la densité énergétique, c’est-à-dire la quantité d’énergie stockée dans une masse donnée, de l’uranium et du plutonium constitue une rupture technologique. Un kilogramme d’uranium préparé pour un réacteur commercial libère 3 900 000 mégajoules d’énergie, contre 55 mégajoules pour le gaz naturel, 50 pour le pétrole et moins de 25 pour la houille. Un réacteur standard, de la taille de ceux en fonction en France, consomme environ un mètre cube d’uranium enrichi par an, soit 20 tonnes de combustible. Pour le produire, il faut approximativement dix fois plus d’uranium naturel. La même énergie fournie par une centrale à charbon demanderait 3 millions de tonnes de houille. Les volumes sont si faibles que le combustible peut être expédié par avion, limitant les risques de rupture d’approvisionnement qu’imposeraient des conflits sur le chemin. Face aux restrictions de transports terrestres, la Russie a ainsi alimenté par les airs les centrales hongroises, tchèques et slovaques pendant les guerres en Ukraine de 2014 et 2022, chaque vol contenant presque deux années de combustibles d’une centrale. Du côté militaire, la rupture d’ordre de grandeur est tout aussi vertigineuse. La plus grande bombe conventionnelle larguée pendant la Seconde Guerre mondiale, la Grand Slam, avait une puissance équivalente à 10 tonnes de TNT, soit 1 500 fois moins que Little Boy lancée sur Hiroshima le 6 août 1945. Le nucléaire : outil de conquête de l’œkoumène Dès les années 1950, chercheurs et politiques s’enthousiasment. Grâce aux quantités dérisoires de combustibles nécessaires et la facilité à le transporter, le nucléaire s’affranchirait de la géographie des ressources. On pourrait, pensait-on, placer des réacteurs n’importe où, sans impératifs de proximité avec une mine ou des infrastructures de transports. Plus encore, l’énergie ne serait plus tributaire des gisements de main-d’œuvre. Seule reste la contrainte de l’eau, indispensable – sauf rupture technologique – pour refroidir les centrales, qu’elle vienne des fleuves, de l’océan ou des égouts des villes, comme c’est le cas à Palo Verde en Arizona. Les possibilités semblent sans limite. Le nucléaire devient un outil géopolitique servant à aménager les derniers espaces qui échappaient à la présence humaine, repoussant les frontières de l’œkoumène Les années 1950-1960 voient se multiplier dans les comics et dans la littérature nord-américaine des images de villes sous cloche, projets urbains nucléarisés protégés par des dômes. Ces utopies atomiques forment des habitats hermétiques, entièrement alimentés par l’énergie nucléaire, autorisant la conquête par l’humanité des derniers milieux extrêmes et la colonisation des déserts, des pôles, voire d’autres planètes. Ces productions sont promues, parfois même commandées, par l’administration états-unienne. Soft power avant l’heure, il faut prouver la supériorité du modèle américain face aux soviétiques. Les villes sous cloche doivent également laisser envisager au public américain que des solutions existent pour perpétuer la vie après une éventuelle attaque nucléaire. Cette stratégie répond aussi aux rumeurs venant de l’autre côté du rideau de fer qui prêtaient à Moscou le projet de construire des dômes nucléarisés comme socle de l’urbanisation de l’Arctique pour assurer son contrôle militaire et faciliter l’exploitation de ressources naturelles. De la fiction, ces utopies percolent dans les milieux scientifiques et militaires. Les appétits se portent sur l’Antarctique, terres hostiles que le nucléaire ouvrirait à une colonisation durable. Le déploiement d’un réacteur pour soutenir la présence permanente d’une station de recherche états-unienne à McMurdo sur l’île de Ross devait damer le pion aux ambitions soviétiques dans la région. Côté militaire, cette colonisation par l’uranium était vue comme l’occasion d’arrimer une tête de pont logistique et transformer l’Antarctique en terrain d’entraînement pour des combats futurs en Arctique. L’expérience est catastrophique. Installé en 1962, le réacteur subit 438 incidents avant sa mise à l’arrêt dix années plus tard. Au Groenland, l’expérience du réacteur PM-2A, acheminé par avion en 1960 pour alimenter la base militaro-scientifique de Camp Century à la pointe nord-ouest de l’île, est aussi un échec, ne fonctionnant que pendant deux ans. Les espoirs de colonisation nucléaire s’amenuisent. Les années 2010 voient cependant se raviver l’idée d’un nucléaire a-spatial avec le retour en grâce des petits réacteurs modulaires. Qu’ils soient publics ou privés, militaires ou civils, leurs promoteurs remobilisent l’image d’une technologie pilotable à distance capable d’atteindre les espaces les plus isolés et d’y soutenir la vie. Les projets ciblent les communautés arctiques, les déserts arides, les fronts pionniers des forêts tropicales, voire l’espace et les corps célestes. S’ils s’appuient sur un discours climatique, ils se nourrissent aussi d’ambitions géopolitiques. Ces réacteurs doivent assurer une présence permanente dans des territoires stratégiques, qu’il s’agisse de l’Arctique pour la Russie, ou des archipels contestés des Spratleys et Paracels pour Pékin en mer de Chine méridionale. L’atome redevient l’outil de la conquête de la géographie. Explosions atomiques et géo-ingénierie Dès le début des années 1950, on envisage l’utilisation d’explosions atomiques pour changer la topographie : construction de canaux, ouverture de mines, inversion de cours de rivière, fracturation d’icebergs pour produire de l’eau potable ou…

Alpinisme en Transylvanie, réinventer la montagne

Par Sarah Journée

Publié le 8 novembre 2022 Alpinisme en Transylvanie, réinventer la montagne Photographie d’un cours de ski à Sambata, en Transylvanie, dans les années 1930. – ©Archive Honterus de Brasov   Avez-vous déjà entendu des Saxons de Transylvanie en Roumanie et du Club Carpatique Transylvain ? Venez le découvrir dans ce podcast signé France Culture “Le Cours de l’histoire” qui vous propose de revenir ensemble sur l’histoire de cette minorité et leur club de sport fondé en 1880, qui façonne encore de nos jours la culture saxonne.   L’invitée : Catherine Roth est maître de conférence en sciences de la culture et de la communication à l’UHA et chercheur au Centre de Recherche sur les Economies, les Sociétés, les Arts et les Techniques (CRESAT).   Écoutez le podcast : Pour plus d’information, rendez-vous sur le site : France Culture Catherine Roth Maîtresse de conférence en sciences de la culture et de la communication (IUT de Mulhouse & CRESAT) Sur le même thème Tous |Article |Non classé |Podcast |Question |Recherche participative |Vidéo Du pantalon bouffant à la doudoune pour tous : le style aux sports d’hiver 19 février 2019/ Publié le 19 février 2019 Du pantalon bouffant à la doudoune pour tous : le style aux sports d’hiver Présentation… Podcast L’histoire du ski alpin 24 mars 2019/ Publié le 24 mars 2019 L’histoire du ski alpin Franck Piccard, skieur alpin français, premier champion olympique de super-G (Jeux… Podcast Léon Blum, une vie héroïque – Les Mariés de Buchenwald 19 novembre 2023/ Publié le 19 novembre 2023 Léon Blum, une vie héroïque : Les Mariés de Buchenwald Visuel Podcast “Léon Blum, une… Podcast

Fessenheim : l’après-nucléaire

Par Sarah Journée

Publié le 1 novembre 2022 Fessenheim : l’après-nucléaire  25 juin 2020, France, Fessenheim : banderoles de protestation contre la fermeture sont accrochées sur la clôture près de l’entrée du site de la centrale ©Getty – picture alliance    Il y a deux ans que la centrale nucléaire de Fessenheim a fermé, mais le territoire de la ville alsacienne peine à se réinventer. France Culture vous propose dans son podcast “Les Enjeux territoriaux” d’identifier les obstacles à la reconversion des territoires nucléaires français.   L’invité : Teva Meyer est maître de conférence en géographie à l’UHA et spécialiste de géopolitique du nucléaire.   Écoutez le podcast : Pour plus d’information, rendez-vous sur le site : France Culture Teva Meyer Maître de conférence en géopolitique et géographie (FSESJ & CRESAT) Sur le même thème Tous |Article |Non classé |Podcast |Question |Recherche participative |Vidéo Tahiti et la France 11 juin 2013/ Publié le 11 juin 2013 Tahiti et la France L’île Krusenstern (aujourd’hui Tikehau en Polynésie française) – Expédition de Louis… Podcast Quel avenir pour les territoires du nucléaire en France ? 2 mai 2017/ Publié le 2 mai 2017 Quel avenir pour les territoires du nucléaire en France ? Teva Meyer, Université de Haute-Alsace (UHA)   Le premier… Article Bonnes feuilles : « Des bombes en Polynésie » 6 avril 2022/ Publié le 6 avril 2022 Bonnes feuilles : « Des bombes en Polynésie » Renaud Meltz, Université de Haute-Alsace (UHA) De 1966 à 1996,… Article