Étiquette : Chimie

Portraits de femmes de sciences : Karine Anselme – Directrice de recherche au CNRS

Par Sarah Journée

Publié le 22 mars 2024 Portraits de femmes de sciences : Karine Anselme – Directrice de recherche au CNRS Rencontrez dans cette vidéo une femme de science : Karine Anselme, directrice de recherche au CNRS. Elle mène ses recherches au sein de l’Institut de Science des Matériaux de Mulhouse (IS2M). Découvrez son métier et les recherches qu’elle effectue au sein de l’UHA. https://youtu.be/Xwgy_hO3sMc?si=Nd_OqTJxrnUdQzZf Karine Anselme Directrice de recherche au CNRS en science des matériaux (IS2M) Sur le même thème Tous |Article |Non classé |Podcast |Question |Recherche participative |Vidéo Portraits de femmes de sciences : Corinne Jung, chercheuse au LPMT 13 mars 2024/ Publié le 13 mars 2024 Portraits de femmes de sciences : Corinne Jung, chercheuse au LPMT Rencontrez dans cette vidéo… Vidéo Portraits de femmes de sciences : Anne-Sophie Schuller – Maître de conférences à l’UHA – ENSCMu 28 mars 2024/ Publié le 28 mars 2024 Portraits de femmes de sciences : Anne-Sophie Schuller – Maître de conférences à l’UHA –… Vidéo Portrait de Laura Marchand, responsable de la plateforme de synthèse automatisée Mat-Light 4.0 17 février 2025/ Publié le 17 février 2025 Portrait de Laura Marchand, responsable de la plateforme de synthèse automatisée Mat-Light 4.0 Rencontrez dans… Vidéo

Ma Thèse en 180 secondes 2024 – Eya Ghomri

Par Sarah Journée

Publié le 21 mars 2024 Ma thèse en 180 secondes 2024 – Eya Ghomri Ma thèse en 180 secondes est un concours internationale durant lequel des doctorant·es francophones des quatre coins du monde présentent leur sujet de recherche vulgarisé … en 180 secondes top chrono ! Véritable exercice de vulgarisation, d’éloquence et de mise en scène, ce concours permet de partager au grand public la recherche qui se fait dans les laboratoires.   Eya Ghomri est l’une des deux doctorantes de l’UHA à s’être présentées à la finale Alsace de 2024. Elle y a présenté son sujet de thèse portant sur l’ « Etude des propriétés physico-chimiques et potentiels de valorisation des charbons (biochars) issus de la pyrolyse de la biomasse ». https://www.youtube.com/watch?v=PK6iixMupPg Eya Ghomri Doctorante en chimie et science des matériaux (IS2M) Sur le même thème Tous |Article |Non classé |Podcast |Question |Recherche participative |Vidéo Ma Thèse en 180 secondes 2016 – Jérôme Cabannes-Boue 4 avril 2016/ Publié le 4 avril 2016 Ma thèse en 180 secondes 2016 – Jérôme Cabannes-Boue Ma thèse en 180 secondes est… Vidéo Ma Thèse en 180 secondes 2020 – Ophélie Bringel 9 octobre 2020/ Publié le 9 octobre 2020 Ma thèse en 180 secondes 2020 – Ophélie Bringel Ma thèse en 180 secondes est… Vidéo Ma Thèse en 180 secondes 2024 – Orlane Douguet 21 mars 2024/ Publié le 21 mars 2024 Ma thèse en 180 secondes 2024 – Orlane Douguet Ma thèse en 180 secondes est… Vidéo

Avis de Recherche N°5 – MatLight 4.0

Par Sarah Journée

Publié le 19 décembre 2023 Avis de Recherche N°5 – MatLight 4.0   >>> Avis de recherche est une émission radiophonique offrant un point de vue sur la vie des laboratoires de l’UHA. En partenariat avec le Service Universitaire de l’Action Culturelle (SUAC) Avec le soutien de la Région Grand Est et de la Drac Grand Est.   Une émission réalisée par Carole Ecoffet et radio MNE, produite par le Service Universitaire de l’Action Culturelle de ‘l’Université de Haute-Alsace en collaboration avec Radio MNE, coordonnée par isabelle LEFEVRE (chargée de l’action culturelle) et Laurent VONNA, Maître de conférences en chimie des matériaux à la FST de l’UHA (laboratoire IS2M).   Thème : Mat Light 4.0, un projet d’excellence au cœur de l’UHA. En cette période de l’année où nous cherchons la lumière, que ce soit lors des festivités à Lyon ou lorsque nous illuminons les rues et les vitrines, il est particulièrement opportun de vous présenter le projet Mat Light 4.0. ‘Mat’ pour matériaux, ‘light’ pour lumière, tandis que le 4.0 évoque l’ouverture vers le numérique et l’industrie du futur.   Invité·es : Vincent Roucoules : Directeur de l’Institut de Science des Matériaux de Mulhouse et porteur du projet Mat Light 4.0. Mathilde Lerebours : Directrice de projet pour Mat Light 4.0, qui apporte au projet son expertise et son expérience de la promotion de la recherche scientifique française. Laurent Simon et Arnaud Spanenberg : Chercheurs ayant contribué à la construction du projet aux côtés de Vincent Roucoules. Ils présenteront chacun le projet scientifique qu’ils développent sous l’égide de Mat Light 4.0. Philippe Grasser : Directeur du pôle Véhicule du Futur, participant à l’émission pour discuter des liens entre la science des matériaux et l’industrie automobile. Silvi Simon : Artiste dont le travail explore de nombreuses facettes de l’interaction entre la lumière et les matériaux.   Écoutez le podcast :  Pour plus d’information, rendez-vous sur le SoundCloud de Radio MNE : Radio MNE Vincent Roucoules Professeur en sciences des matériaux (FST) et directeur de l’IS2M Mathilde Lerebours Directrice de projet Mat-Light 4.0 Laurent Simon Chargé de recherche en science des matériaux (IS2M) Arnaud Spangenberg Chargé de recherche en science des matériaux (IS2M) Sur le même thème Tous |Article |Non classé |Podcast |Question |Recherche participative |Vidéo Laurent Simon, responsable de la plateforme de caractérisation des matériaux Mat-Lights 4.0 17 février 2025/ Publié le 17 février 2025 Laurent Simon, responsable de la plateforme de caractérisation des matériaux Mat-Light 4.0 Rencontrez dans cette… Vidéo Portrait de Laura Marchand, responsable de la plateforme de synthèse automatisée Mat-Light 4.0 17 février 2025/ Publié le 17 février 2025 Portrait de Laura Marchand, responsable de la plateforme de synthèse automatisée Mat-Light 4.0 Rencontrez dans… Vidéo Arnaud Spangenberg, responsable de la plateforme de procédés photo-induits Mat-Light 4.0 26 mars 2025/ Publié le 26 mars 2025 Arnaud Spangenberg, responsable de la plateforme de procédés photo-induits Mat-Light 4.0 Rencontrez dans cette vidéo… Vidéo

Avis de Recherche N°4 – 150 ans de la Société Française de Physique

Par Sarah Journée

Publié le 8 novembre 2023 Avis de Recherche N°4 – 150 ans de la Société Française de Physique   >>> Avis de recherche est une émission radiophonique offrant un point de vue sur la vie des laboratoires de l’UHA. En partenariat avec le Service Universitaire de l’Action Culturelle (SUAC) Avec le soutien de la Région Grand Est et de la Drac Grand Est.   Une émission réalisée par Carole Ecoffet et radio MNE, produite par le Service Universitaire de l’Action Culturelle de ‘l’Université de Haute-Alsace en collaboration avec Radio MNE, coordonnée par isabelle LEFEVRE (chargée de l’action culturelle) et Laurent VONNA, Maître de conférences en chimie des matériaux à la FST de l’UHA (laboratoire IS2M).   Thème : Fondée en 1873 avec pour mission la diffusion des connaissances en physique, la Société Française de Physique (SFP) célèbre cette année ses 150 ans d’existence. À l’occasion de cet anniversaire, l’Université de Haute Alsace (UHA) sert de cadre à deux expositions, introduites grâce au soutien de l’UHA et aux efforts de Jean-Luc Bubendorff, professeur de physique à l’Université de Haute Alsace et membre de la SFP. La première exposition, intitulée « Beautiful Science », se tiendra du 17 octobre au 23 novembre 2023 à la Nef des Sciences sur le campus de l’Illberg à Mulhouse. Elle sera ensuite accessible à Colmar du 24 novembre au 15 décembre, au Learning Center du campus du Grillenberg. Parallèlement, une exposition intitulée « 15 Physiciennes » mettra à l’honneur 15 lauréates distinguées par la SFP, soit par ses grands prix, soit par ses prix dédiés aux jeunes chercheurs et chercheuses. Cette exposition sera présentée au Learning Center de Mulhouse pendant tout le mois de novembre, et ce jusqu’au 15 décembre. Lors de notre émission, Jean-Luc Bubendorff nous éclairera sur l’histoire de la SFP et sur l’organisation de ces expositions. Nous aurons également le plaisir d’échanger avec Chloé Jeanne, artiste, dont une photographie est mise en lumière dans l’exposition « Beautiful Science ».   Écoutez le podcast :  Pour plus d’information, rendez-vous sur le SoundCloud de Radio MNE : Radio MNE Jean-Luc Bubbendorff Professeur de physique (FST & IS2M) Sur le même thème Tous |Article |Non classé |Podcast |Question |Recherche participative |Vidéo Et le prix Nobel ne fut pas attribué à Rosalind Franklin 3 octobre 2016/ Publié le 3 octobre 2016 Et le prix Nobel ne fut pas attribué à Rosalind Franklin Rosalind Frankin ©Getty –… Podcast Rosalind Franklin, à 2 brins du Nobel 1 avril 2020/ Publié le 1 avril 2020 Rosalind Franklin, à 2 brins du Nobel Rosalind Franklin et la photo 51, sur la… Podcast Vers un microscope optique universel « tout-en-un » ? 5 avril 2023/ Publié le 5 avril 2023 Vers un microscope optique universel « tout-en-un » ? Olivier Haeberlé, Université de Haute-Alsace (UHA); Matthieu Debailleul, Université… Article

Ma Thèse en 180 secondes 2023 – Anaïs Loison

Par Sarah Journée

Publié le 9 mars 2023 Ma thèse en 180 secondes 2023 – Anaïs Loison Ma thèse en 180 secondes est un concours internationale durant lequel des doctorant·es francophones des quatre coins du monde présentent leur sujet de recherche vulgarisé … en 180 secondes top chrono ! Véritable exercice de vulgarisation, d’éloquence et de mise en scène, ce concours permet de partager au grand public la recherche qui se fait dans les laboratoires.   Anaïs Loison est l’une des trois doctorantes de l’UHA à s’être présentées à la finale Alsace de 2023. Elle a présenté son sujet de thèse intitulé « Synthèse et réactivité de synthons difluorométhoxylés ». https://www.youtube.com/watch?v=X4NNuEGMt7o&t=10148s Anaïs Loison Doctorante en chimie (LIMA) Sur le même thème Tous |Article |Non classé |Podcast |Question |Recherche participative |Vidéo Ma Thèse en 180 secondes 2016 – Amna Amri 4 avril 2016/ Publié le 4 avril 2016 Ma thèse en 180 secondes 2016 – Amna Amri Ma thèse en 180 secondes est… Vidéo Ma Thèse en 180 secondes 2016 – Mathieu Veuillet 4 avril 2016/ Publié le 4 avril 2016 Ma thèse en 180 secondes 2016 – Mathieu Veuillet Ma thèse en 180 secondes est… Vidéo Ma Thèse en 180 secondes 2024 – Eya Ghomri 21 mars 2024/ Publié le 21 mars 2024 Ma thèse en 180 secondes 2024 – Eya Ghomri Ma thèse en 180 secondes est… Vidéo

C’est quoi Mat-Light 4.0 ?

Par Sarah Journée

Publié le 9 mars 2023 C’est quoi Mat-Light 4.0 ? Découvrez dans cette vidéo le projet d’excellence Mat-Light 4.0 qui porte la signature de l’Université de Haute-Alsace. Cette nouvelle signature pour l’université est soutenue grâce à un financement du programme ExcellencES sous toutes ses formes, piloté par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR), obtenu conjointement par l’UHA et le CNRS dans le cadre du projet Mat-Light 4.0. https://youtu.be/kJgjt_giHYE?si=atSoxoqtFZO9DEmu Sur le même thème Tous |Article |Non classé |Podcast |Question |Recherche participative |Vidéo Avis de Recherche N°5 – MatLight 4.0 19 décembre 2023/ Publié le 19 décembre 2023 Avis de Recherche N°5 – MatLight 4.0   >>> Avis de recherche est une émission… Podcast Laurent Simon, responsable de la plateforme de caractérisation des matériaux Mat-Lights 4.0 17 février 2025/ Publié le 17 février 2025 Laurent Simon, responsable de la plateforme de caractérisation des matériaux Mat-Light 4.0 Rencontrez dans cette… Vidéo Arnaud Spangenberg, responsable de la plateforme de procédés photo-induits Mat-Light 4.0 26 mars 2025/ Publié le 26 mars 2025 Arnaud Spangenberg, responsable de la plateforme de procédés photo-induits Mat-Light 4.0 Rencontrez dans cette vidéo… Vidéo

Mulhouse : cinq doctorants fourniront de l’énergie sur la lune

Par Sarah Journée

Publié le 10 mars 2021 Mulhouse : cinq doctorants fourniront de l’énergie sur la lune   Tomasz Wronski, Adeline Andrieu, Axel Meyer, Gregory Guicheney et Driss Laraqui, voici les noms des cinq doctorant·es de l’UHA qui ont remporté le concours ActInSPace du Centre National d’Etudes Spatiales (CNES). Leur équipe « Full metal energy » ont remporté un voyage à Kourou, où se situe la base de lancement spatial française, un vol en apesanteur, mais également un accompagnement pour développer s’ils le souhaitent leur start-up imaginée pour l’occasion du concours. Découvrez dans cette vidéo leur projet pour la lune !    Pour plus d’information, rendez-vous sur le site : L’Alsace Tomasz Wronski Doctorant en génie des procédés (LGRE) Adeline Andrieu Doctorante en génie des procédés (LGRE) Axel Meyer Doctorant en génie des procédés (LGRE) Gregory Guicheney Doctorant en génie des procédés (LGRE) Driss Laraqui Docteur en génie des procédés (LGRE) Sur le même thème Tous |Article |Non classé |Podcast |Question |Recherche participative |Vidéo Thèse CIFRE – Conventions Industrielles de Formation par la Recherche 18 mars 2019/ Publié le 18 mars 2019 Thèse CIFRE – Conventions Industrielles de Formation par la Recherche Vous avez certainement déjà entendu… Vidéo Fête de la science : Driss Laraqui, jeune docteur à l’honneur 29 septembre 2020/ Publié le 29 septembre 2020 Fête de la science : Driss Laraqui, jeune docteur à l’honneur   La Fête de… Vidéo BD « Sciences en bulles » : La poudre de Magnésium, un carburant propre et renouvelable pour nos voitures ? 6 octobre 2020/ Publié le 6 octobre 2020 BD « Sciences en bulles » : La poudre de Magnésium, un carburant propre et… Article

Les minéraux argileux, sources d’innovation depuis des millénaires

Par Sarah Journée

Publié le 2 novembre 2020 Les minéraux argileux, sources d’innovation depuis des millénaires Liva Dzene, Université de Haute-Alsace (UHA) et Jocelyne Brendlé, Université de Haute-Alsace (UHA) Les minéraux argileux sont l’une des premières ressources naturelles utilisées par l’espèce humaine. Ils ont accompagné le développement de nombreux domaines : habitat, outillage, art, communication, santé, hygiène, matériaux. Un mélange d’argile, de sables et de paille hachée, nommé (adobe) fait ainsi partie des premiers matériaux de construction et est toujours utilisé dans le monde entier. Les argiles ont aussi largement contribué à l’essor de la communication. Les Sumériens, Babyloniens, Assyriens et Hittites ont dès 4000 ans av. J.-C. gravé leurs sceaux dans des tablettes d’argiles à l’aide d’un roseau taillé en pointe et ont aussi constitué le premier support de l’écriture cunéiforme, support recyclable. Séchées à l’air ou au soleil, ces tablettes non cuites restaient fragiles ; un simple trempage dans l’eau permettait de les réutiliser. En revanche, après cuisson dans un four, elles pouvaient être conservées, donnant ainsi naissance aux premières bibliothèques. Leurs propriétés absorbantes en font également des matériaux de choix dans le domaine de la santé, sous forme de cataplasmes, dans des pansements à usage externe, ou encore en tant que pansement gastrique. Les argiles rentrent également dans la composition de nombreux produits cosmétiques (savons, masques, maquillage) ou sont appliquées directement comme dans le cas du ghassoul. Le ghassoul, absorbe les corps gras ; les autres argiles peuvent contribuer à l’hydratation de la peau, sa purification, sa reminéralisation. L’action de l’argile peut aussi être antiseptique et cicatrisante. La structure des minéraux argileux Les minéraux argileux sont présents depuis des millénaires dans l’histoire humaine, mais leur structure n’a été ou comprise que dans les années 1920 après l’invention des techniques de diffraction des rayons X. La notion d’« argiles » est utilisée pour nommer toutes les particules minérales qui font moins de deux micromètres. Cette taille est de l’ordre de la résolution du microscope optique. Les cristaux de minéraux argileux sont donc très petits, et pour examiner en détail leur structure, il a fallu attendre le développement d’équipements ayant une résolution plus importante. Il se trouve que la longueur des rayons X est de la même échelle que les distances entre les atomes dans les cristaux. Suite à la découverte du phénomène de la diffraction des rayons X et de la relation entre la longueur d’onde des rayons X et la distance entre les atomes, il est donc devenu possible d’étudier la structure cristalline, y compris celle des minéraux argileux. En 1927, le scientifique français Charles Maugin détermina avec une précision exacte la taille de mailles cristallines des micas et leur composition chimique. Puis en 1930 le célèbre chimiste Linus Pauling fut le premier à résoudre les structures des minéraux argileux : talc, pyrophyllite, muscovite et chlorite. Ainsi, nous connaissons aujourd’hui la structure exacte de ces cristaux minuscules. Leur structure est composée des couches siliciques et magnésiennes ou alumineuses qui forment des feuillets qui à leur tour sont empilés pour former des cristaux lamellaires. Les principaux éléments qui entrent dans la structure des minéraux argileux sont le Si, Al, Mg, O et H, mais de nombreux autres éléments peuvent s’y trouver tels que Fe, Ni et Zn. La grande variété des minéraux argileux provient de la possibilité de combiner ces éléments de plusieurs façons bien définies via notamment des substitutions d’un élément par un autre au sein d’un feuillet. Ceci en revanche va conférer des propriétés particulières et bien différentes en fonction de la quantité et la position des substitutions dans la structure des minéraux argileux. Différents autres éléments tels que le sodium, le potassium ou encore le calcium peuvent également se trouver entre les feuillets.   Mimer la nature : synthèse des minéraux argileux dans le laboratoire Présentes sur la quasi-totalité de la surface de la Terre, les argiles ont des compositions et propriétés dépendantes des conditions géologiques dans lesquelles elles se sont formées. Pour une même argile, des caractéristiques très diverses à la fois en matière de compositions chimiques, coloration, cristallinité, nature des phases associées peuvent être observées en fonction de la nature du gisement. Ces hétérogénéités peuvent être un frein pour certaines applications industrielles dans lesquelles il est nécessaire d’utiliser des composés purs. Des recherches ont ainsi été initiées afin de synthétiser ces matériaux, qui dans les conditions géologiques, mettent plusieurs millions d’années à se former. L’histoire de la synthèse de talc illustre à la fois la manière dont les chercheurs ont réussi à préparer un talc pur et l’évolution des méthodes de préparation via des méthodes de plus en plus douces. Alors que les premiers essais de synthèse ont été faits à des températures voisines de 1000 °C et des pressions allant jusqu’à 2800 bars et pour des durées de cristallisation de quelques jours, il est aujourd’hui possible d’obtenir des talcs en quelques dizaines de secondes par un procédé continu en eau supercritique – les propriétés de l’eau en état supercritique (au-delà de 374 °C et 218 bar) sont intermédiaires entre celles de l’état gazeux et liquide. Hormis le talc, d’autres minéraux argileux ont à présent des analogues synthétiques. Les méthodes de préparation permettent outre la maîtrise de la composition chimique, la modulation de la longueur des feuillets, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles applications. Parmi les dernières voies de synthèse mises au point, figure également la voie sol-gel permettant de former, à température et pression ambiante et en une seule étape, des composés de type talc comportant des groupements fonctionnels, évitant ainsi les traitements post-synthèse nécessaires pour conférer certaines propriétés aux matériaux.   Les minéraux argileux, matériaux durables pour le futur Les argiles employées depuis des millénaires sont des matériaux versatiles. Les développements actuels dans le domaine de l’environnement (piégeage de polluants organiques et minéraux, catalyse…) de matériaux multifonctionnels tels les composites polymères argiles permettant par exemple de conférer des propriétés anti-feu. Les systèmes de relargage contrôlé de molécules d’intérêt sous l’action d’une modification de pH, de la lumière ou d’un champ magnétique ouvrent la voie à de nouvelles applications dans le futur et ce notamment dans les applications biomédicales. Elles connaissent…

Ma Thèse en 180 secondes 2020 – Ophélie Bringel

Par Sarah Journée

Publié le 9 octobre 2020 Ma thèse en 180 secondes 2020 – Ophélie Bringel Ma thèse en 180 secondes est un concours internationale durant lequel des doctorant·es francophones des quatre coins du monde présentent leur sujet de recherche vulgarisé … en 180 secondes top chrono ! Véritable exercice de vulgarisation, d’éloquence et de mise en scène, ce concours permet de partager au grand public la recherche qui se fait dans les laboratoires.   Ophélie Bringel est la seule doctorante de l’UHA à s’être présentée à la finale Alsace de 2020. Une édition spéciale étant donné qu’elle a eu lieu en plein pendant l’épidémie de Covid-19, forçant les candidat·es à présenter leur sujet de thèse face caméra uniquement ! Elle a présenté son sujet de thèse intitulé « Etude des caractéristiques chimiques et structurales d’une pollution solide formée sur les rails de voies ferrées et les roues de matériels roulants ». https://youtu.be/t2oxOTnZA7E?si=9_9uyBjmLLBBtRkv Ophélie Bringel Doctorante en science des matériaux (IS2M) Sur le même thème Tous |Article |Non classé |Podcast |Question |Recherche participative |Vidéo Ma Thèse en 180 secondes 2016 – Amna Amri 4 avril 2016/ Publié le 4 avril 2016 Ma thèse en 180 secondes 2016 – Amna Amri Ma thèse en 180 secondes est… Vidéo Ma Thèse en 180 secondes 2017 – Tuba Kavalli 11 avril 2017/ Publié le 11 avril 2017 Ma thèse en 180 secondes 2017 – Tuba Kavalli Ma thèse en 180 secondes est… Vidéo Ma Thèse en 180 secondes 2024 – Eya Ghomri 21 mars 2024/ Publié le 21 mars 2024 Ma thèse en 180 secondes 2024 – Eya Ghomri Ma thèse en 180 secondes est… Vidéo

BD « Sciences en bulles » : La poudre de Magnésium, un carburant propre et renouvelable pour nos voitures ?

Par Sarah Journée

Publié le 6 octobre 2020 BD « Sciences en bulles » : La poudre de Magnésium, un carburant propre et renouvelable pour nos voitures ? Driss Laraqui, Université de Haute-Alsace (UHA)   Cet extrait de la BD « Sciences en bulles » est publié dans le cadre de la Fête de la science dont The Conversation France est partenaire.   La lutte contre le dérèglement climatique pousse les constructeurs automobiles à chercher une énergie verte et renouvelable qui permette une mobilité abordable et respectueuse de l’environnement. Actuellement, les sources d’énergies renouvelables connues, telles que les panneaux solaires et les éoliennes, sont intermittentes et isolées dans certaines zones géographiques. Pour permettre leur utilisation généralisée, elles dépendent de batteries qui transportent une trop faible énergie par volume pour permettre une autonomie suffisante du véhicule (sans évoquer les contraintes de production et recyclage de ces dernières). Le même problème de densité énergétique est reproché à l’hydrogène. On utilise dans les moteurs thermiques actuels la combustion de diesel ou d’essence. On aurait donc « juste » à trouver un carburant qui permette d’allier performances (forte densité énergétique) et zéro émission de CO2 (carburant décarboné). Revenons donc au tableau périodique pour chercher un élément qui puisse réagir avec l’oxygène, qui ne soit pas rare (pas cher), qui ne soit pas lourd (noyau léger) et dont les oxydes ne soient pas toxiques. Il reste donc les métaux. Parmi eux, l’aluminium, le fer et le magnésium sont parmi les 8 éléments les plus présents de la croûte terrestre. Leur abondance est une force. De plus, la poudre métallique est facile et sûre à transporter et on peut récupérer les oxydes produits par la combustion pour régénérer le métal initial. C’est potentiellement un combustible renouvelable s’inscrivant dans une économie circulaire. La combustion de métaux est tellement énergétique qu’elle est déjà utilisée actuellement dans les fusées pour « booster » leur poussée (depuis les années 60). Néanmoins, il ne serait pas envisageable, même pour les fans de sensations fortes, d’utiliser ce type de propulsion pour une voiture. Mais utiliser de la poudre métallique dans les moteurs de voiture actuels non plus. Il faut faire une modification importante en réalisant la combustion à l’extérieur de la chambre à pistons pour éviter les abrasions et le bouchage du cylindre par les particules. C’est là où l’on est ravi de se rappeler que Robert Stirling a inventé un moteur (qui porte son nom) où la chambre de combustion est à l’extérieur et chauffe un gaz (inerte) dans la chambre à piston pour permettre la conversion de l’énergie thermique en énergie mécanique afin de faire tourner les roues. En tant qu’ingénieur/doctorant motoriste, mon travail consiste à développer cette chambre de combustion unique au monde. Son rôle est d’enfermer une flamme de magnésium et de faire en sorte qu’elle ne bouge pas pour récupérer son rayonnement et ses gaz chauds. Il faut aussi que les particules d’oxydes formées soient toutes récupérées par des systèmes de filtration. Cela permettra de recycler ces oxydes et produire la poudre métallique utilisée au départ (recyclage qui se fera sur une station fixe à l’aide d’énergies vertes). L’objectif final du projet étant d’enrichir la palette d’énergies vertes (biocarburants, hydrogène, métaux) qui permettra de s’adapter à plusieurs applications (puissance requise), utilisations (autonomie suivant le trajet) et localisations géographiques (proximité pour l’approvisionnement). Dans le cas précis des métaux, il faudra trouver une synergie avec les autres acteurs économiques importants tels que le transport maritime, la production d’électricité et la métallurgie.     Driss Laraqui, Docteur en Génie des procédés, Université de Haute-Alsace (UHA)   Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original. Driss Laraqui Docteur en génie des procédés (LGRE) Sur le même thème Tous |Article |Non classé |Podcast |Question |Recherche participative |Vidéo Ma Thèse en 180 secondes 2017 – Un aller simple pour la lumière ! Clémentine BIDAUD 7 avril 2017/ Publié le 7 avril 2017 Ma thèse en 180 secondes : Un aller simple pour la lumière ! Clémentine BIDAUD… Vidéo Fête de la science : Driss Laraqui, jeune docteur à l’honneur 29 septembre 2020/ Publié le 29 septembre 2020 Fête de la science : Driss Laraqui, jeune docteur à l’honneur   La Fête de… Vidéo Mulhouse : cinq doctorants fourniront de l’énergie sur la lune 10 mars 2021/ Publié le 10 mars 2021 Mulhouse : cinq doctorants fourniront de l’énergie sur la lune   Tomasz Wronski, Adeline Andrieu,… Vidéo