Auteur/autrice : Sarah Journée

Crises de l’eau : comment gérer les conflits d’usage ?

Par Sarah Journée

Publié le 17 août 2024 Crises de l’eau : comment gérer les conflits d’usage ? Bruno Camous, Université de Haute-Alsace (UHA) et Marc Bollecker, Université de Haute-Alsace (UHA) En ce mois de mai 2025, l’ensemble de la France s’apprête à connaître sa cinquantième vague de chaleur depuis le début des mesures en 1947. Avec les canicules qui se multiplient, les objectifs de sobriété dans les usages de l’eau génèrent des conflits d’usage. Quels outils pour en sortir ? Les épisodes de sécheresse se succèdent en France ainsi que dans le Nord de l’Europe. Après plusieurs étés caniculaires, le président de la République annonçait le 30 mars 2023 un « Plan Eau ». Celui-ci vise à garantir la sobriété de tous les usages et à réduire de 10 % les prélèvements sur la ressource d’ici 2030. Concrètement, la mise en œuvre de ce plan d’action s’organise autour de 5 axes stratégiques : organiser la sobriété des usages de l’eau pour tous les acteurs, optimiser la disponibilité de la ressource, préserver la qualité de l’eau, être capable de mieux répondre aux crises de sécheresse et mettre en place les moyens d’atteindre ces ambitions. Les quatre premiers axes nécessitent de nombreux investissements : 15 milliards d’euros seraient nécessaires pour moderniser les installations, remplacer les canalisations et accroître la digitalisation des relevés et des factures d’eau. À cela s’ajoute l’évolution de la réglementation sur la qualité et le traitement de l’eau qui pourrait conduire à doubler le montant des investissements. Il faut aussi composer avec la hausse du coût de l’énergie et des charges d’exploitation. Pour assurer la mise en place et la pérennité des investissements, le cinquième axe stratégique doit permettre de débloquer les moyens financiers face aux capacités d’autofinancement limitées des exploitants. Or, plusieurs acteurs du secteur tirent la sonnette d’alarme.   Faire plus avec moins La Fédération nationale des collectivités concédantes et régies, ainsi que la Fédération professionnelle des entreprises de l’eau soulignent que les efforts nécessaires de sobriété, en réponse à la sécheresse historique de 2023, ont engendré une diminution des volumes consommés de l’ordre de 3 à 4 %. Si cette diminution paraît positive au regard de l’objectif de préservation de la ressource, elle engendre également pour les exploitants et collectivités une réduction significative de leurs recettes. Les inquiétudes sont aussi liées à l’abandon, par le gouvernement d’Élisabeth Borne, de l’augmentation de la redevance sur les pollutions diffuses, perçue sur la vente de pesticides, et celle sur les prélèvements d’eau pour les cultures irriguées. Bien que compréhensible au regard des charges qui pèsent déjà fortement sur un secteur agricole sous pression, la suppression de ces hausses de redevances n’est pas sans conséquences sur le financement du Plan Eau. La première devait initialement rapporter 37 millions d’euros de recettes supplémentaires aux Agences de l’eau pour le financement du traitement des eaux, la seconde 10 millions d’euros. En contrepartie de cette perte financière, une contribution exceptionnelle de 100 millions d’euros à destination du Plan Eau était prévue, au travers du versement d’une redevance par EDF pour le refroidissement en eau de ses centrales nucléaires. Ici aussi, la possibilité pour les Agences de l’Eau de toucher les sommes promises semble de plus en plus incertaine. Dans ce contexte, une hausse généralisée des factures d’eau pour les citoyens n’est pas à exclure pour réussir à financer l’adaptation des réseaux aux enjeux du changement climatique.   Des risques de conflits d’usages La nécessité d’une consommation raisonnée de la ressource en eau vient aujourd’hui remettre en question le principe de « l’eau paie l’eau » : les recettes issues de la facture d’eau financent à plus de 80 % la gestion et l’exploitation des services. Si le modèle économique actuel du secteur montre ses limites par rapport à son incidence sur le prix de l’eau pour les ménages, il pose aussi des problèmes d’acceptation sociale dans un environnement où la demande va devoir s’adapter à la disponibilité de la ressource. À l’heure actuelle, les prérogatives du Plan Eau prévoient une diminution de la consommation d’eau des particuliers et des industriels de l’ordre de 10 % à l’horizon 2030, mais pas pour le secteur agricole ou énergétique (refroidissement des centrales nucléaires). Or, à l’échelle nationale, 62 % des consommations d’eau proviennent de l’irrigation des terres agricoles et 14 % de l’énergie. Cette priorité accordée au secteur agricole est à l’origine des violences de Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres, au printemps 2023. Les « réserves de substitution » ou « méga-bassines » visent à pomper l’eau des nappes phréatiques pour la stocker en vue de l’irrigation estivale des cultures. Indispensable pour une agriculture intensive en période de sécheresse, ce procédé est décrié en partie pour l’accaparement de la ressource qu’il engendre au profit du secteur agro-industriel. Un moratoire de 10 ans a été voté le 06 mai 2025 à l’assemblée nationale sur le déploiement de ces méga-bassines. Face à ces protestations et à un prix de l’eau en constante augmentation, les opérateurs principaux locaux – les collectivités et exploitants des réseaux – se trouvent en difficulté. Comment gèrent-ils les attentes contradictoires des différents usagers de l’eau potable ?   Penser globalement la gestion de l’eau Une des solutions aux paradoxes économique et budgétaire du secteur, mais aussi aux conflits d’usages induits par la raréfaction de la ressource, est la mise en place de systèmes de pilotage de l’eau sous la forme de « package ». Les recherches en sciences de gestion désignent par « package » un ensemble de systèmes et d’outils de gestion introduits par différents groupes d’acteurs et à des moments différents. Ils génèrent souvent incohérence organisationnelle, lourdeur administrative et incompréhension des agents et des usagers s’il n’est pas pensé globalement. Notre étude récente s’est penchée sur le processus de création de l’un de ces packages au sein d’une régie d’eau. Celui-ci se compose de cinq catégories d’outils : une convention d’objectifs pour déterminer les principaux objectifs stratégiques de la régie ; un rapport trimestriel pour opérationnaliser la liste d’indicateurs de performance de la convention d’objectifs et faciliter le transfert d’information entre la régie et la collectivité ; un accord d’intéressement pour renforcer la cohésion du personnel et le travail de l’ensemble des agents dans une direction commune ; des…

Procès, condamnations, verrouillage de l’information : que reste-t-il de l’opposition en Russie ?

Par Sarah Journée

Publié le 20 juillet 2024 Procès, condamnations, verrouillage de l’information : que reste-t-il de l’opposition en Russie ? Le 17 janvier à Baymak en Russie, des citoyens protestent contre la condamnation à 4 ans de prison d’un activiste local, Fail Alsynov. ©AFP – ANYA MARCHENKOVA / AFP   Les opposants politiques en Russie sont souvent contraints à l’exil, à défaut d’être condamnés à la prison. Pourtant, malgré la répression et la mort d’Alexeï Navalny, principal opposant à Poutine, l’opposition russe est toujours là, bien que muselée. France Culture vous propose une lecture croisée entre deux chercheuses et un prix Nobel de la paix dans le podcast « Le magazine du week-end » sur la place de l’opposition en Russie.   Les invité·es : Clémentine Fauconnier est maîtresse de conférence en sciences politiques à l’UHA et chercheuse au laboratoire Sociétés, Acteurs, Gouvernement en Europe (SAGE). Anne Le Huérou est maîtresse de conférences à l’Université Paris-Ouest-Nanterre. Alexandre Tcherkassov est l’ex-président du conseil des droits humains de l’ONG Memorial et lauréat du prix Nobel de la paix en 2022.   Écoutez le podcast : Pour plus d’information, rendez-vous sur le site : France Culture Clémentine Fauconnier Maîtresse de conférence en sciences politiques (FSESJ & SAGE) Sur le même thème Tous |Article |Non classé |Podcast |Question |Recherche participative |Vidéo Les termes du débat : Référendum 30 septembre 2022/ Publié le 30 septembre 2022 Les termes du débat : Référendum Une femme participe à un référendum dans un bureau… Podcast Boris Nadejdine, candidat révélateur d’une dissidence anti-guerre en Russie ? 29 janvier 2024/ Publié le 29 janvier 2024 Boris Nadejdine, candidat révélateur d’une dissidence anti-guerre en Russie ? Des personnes manifestants contre la condamnation… Podcast Offensive ukrainienne : les Russes plongés dans la guerre 20 août 2024/ Publié le 20 août 2024 Offensive ukrainienne : les Russes plongés dans la guerre Des volontaires locaux passent devant un… Podcast

La démocratie libérale suppose un monde partagé

Par Sarah Journée

Publié le 11 juillet 2024 La démocratie libérale suppose un monde partagé Renaud Meltz, Université de Haute-Alsace (UHA) La séquence politique qui s’est ouverte avec la dissolution de l’Assemblée nationale le 9 juin a fait surgir une crainte : que, pour la première fois depuis 1940, la France rompe avec la démocratie libérale. La campagne électorale de ces dernières semaines a également donné lieu à plusieurs commentaires sur un retour aux années 1930, comme si l’histoire était cyclique et que la démocratie libérale devait périodiquement être remise en question par un autre modèle. Or la dynamique des populismes en France, comme à l’échelle mondiale, illustre cette lutte séculaire entre la démocratie libérale et l’autoritarisme. Elle manifeste que l’empire sans limite du libéralisme dans toutes les sphères d’activité des citoyens peut trahir l’espoir d’égalité politique mais aussi économique et sociale de la démocratie, et engendre une revanche de la démocratie illibérale – un jeu ancien, dont les années 1930 n’ont été qu’un moment parmi d’autres.   « Les années 1930 sont devant nous ! » « Les années 1930 sont devant nous ! » En novembre 1990, Gérard Granel, philosophe injustement oublié, héritier improbable de Marx et Heidegger, joue l’oiseau de mauvais augure avec cette prophétie à contretemps du triomphalisme occidental. France Culture, l’histoire de la « fin de l’histoire ».   Un an plus tôt, Francis Fukuyama a publié La fin de l’histoire (Flammarion, 1992 pour l’édition française), essai dans lequel il constate la victoire du libéralisme occidental, économique et politique. Après la chute de l’URSS, loin de se répandre comme un modèle unique, la démocratie libérale a bientôt révélé ses contradictions internes. Granel l’a compris d’emblée : ce triomphe masque une nouvelle « lame de fond populiste ». Le philosophe ne prédit pas le retour des années 1930, mais le soubresaut d’un processus historique commencé depuis plusieurs siècles.   L’avènement d’une démocratie sans libertés ? Le totalitarisme des années 1930 avait le visage de l’immixtion de l’État dans toutes les sphères de la société, caractéristique du nazisme des années 1930. Quel visage prendra le prochain « renversement du système démocratique et libéral » ? En philosophe plutôt qu’en historien, Granel prévoit que le libéralisme sans la démocratie est préparé par la mobilisation totale de la société au service de la production de richesse. L’économie mondialisée a tout digéré, le politique comme la sphère culturelle ou toute autre activité humaine non productive de richesse. La liberté sans la démocratie prépare-t-elle une démocratie sans libertés ? Granel était loin d’être le seul à dénoncer le capitalisme sans entrave au seuil des années 1990. L’année où il prononce sa conférence, le film Pretty Woman sort sur les écrans. Cette fable autour du mythe de Pygmalion fit la célébrité mondiale de Julia Roberts et trouva une audience évidemment sans commune mesure avec la prophétie de Granel. Bande annonce du film Pretty Woman, 1990.   L’intrigue amoureuse entre la prostituée et l’homme d’affaires s’entremêle à un autre fil narratif, qui peut, à mon sens, apparaître comme un propos discrètement politique. Faut-il continuer à délocaliser l’industrie américaine pour augmenter le profit des financiers ? Film hollywoodien, Pretty Woman se termine par un double happy-end : le loup de Wall Street renonce à dépecer un chantier naval américain ; il préfère le recapitaliser pour maintenir l’activité sur le sol national. Cette dénonciation vertueuse de la recherche sans fin du profit est promue par l’industrie des loisirs mondialisés. Cette ruse de l’histoire, vicieuse, n’avait pas de quoi surprendre Granel. On sait ce qu’il en a été de la dynamique sans limite de la recherche de profit, ce libéralisme sourd à la démocratie : les ouvriers, las d’être une variable négligeable dans la course au profit, ont voté pour le protectionnisme de Donald Trump et fragilisé leurs propres libertés individuelles.   La démocratie libérale, rare jeu d’équilibre entre libertés individuelles et politiques Revenons au fondement du projet politique moderne. On se souvient parfois confusément d’une lutte entre les forces révolutionnaires et contre-révolutionnaires qui ont ponctué notre modernité politique, comme une série de couples. Pensons à la Grande révolution (de 1789) et la Restauration (1814-1830) ; les Trois glorieuses (juillet 1830) et le libéralisme conservateur de François Guizot. Celui-ci était à la fois théoricien du libéralisme, hostile à la souveraineté populaire et à la démocratie sous la monarchie de Juillet. Enfin, février puis juin 1848 et l’Ordre moral ; jusqu’à la lutte entre monarchistes et républicains sur les décombres du Second Empire, qui voient la victoire des seconds, bientôt contestée par les Boulangistes ou les socialistes.   La « démocratie » au XIXᵉ, une réalité plus sociale ou juridique La « démocratie » désigne pour les hommes du début du XIXe siècle une réalité plus sociale ou juridique que politique : les droits fondamentaux accordés à tous, qui brisent la société d’ordre, bien plus que le suffrage universel, alors décrié par les libéraux. Alors, les républicains, qui admettent la démocratie politique et le suffrage universel, s’inspirent du modèle de l’antiquité grecque : un projet collectif qui transcende les intérêts particuliers. Il est juste d’imposer aux individus un bien commun, quitte à négliger les intérêts de la minorité. Face à eux, les libéraux attendent du gouvernement l’ordre et la stabilité qui permet aux individus de poursuivre librement leurs intérêts particuliers. Loin de souhaiter la démocratie, ils vouent aux gémonies la tyrannie de la majorité, la démagogie du grand nombre. La démocratie, pouvoir confié au peuple, qui arroge à la majorité le pouvoir de contraindre la liberté de la minorité, et le libéralisme qui vise l’autonomie de l’individu, n’étaient pas voués à se marier. Les libéraux comme Guizot luttaient en théorie comme en pratique contre la tyrannie de la démocratie, la démagogie du pouvoir confié à la masse. De fait, le projet démocratique, au temps des démocraties populaires, dans le bloc soviétique, a fait fi des libertés individuelles. Aussi bien d’un point de vue historique, la « démocratie libérale » a longtemps été un oxymore. C’est une chimère rare qui se crée à l’orée du XXe siècle : la démocratie libérale. On oublie que l’Europe continentale n’en connaît que deux, alors : la France et la Suisse. Le reflux illibéral de nos fameuses années 1930 referme une parenthèse très courte favorable à la démocratie libérale, née…

Remise des diplômes de Doctorat 2023 : « C’est quoi ta thèse ? »

Par Sarah Journée

Publié le 5 juillet 2024 Remise des diplômes de Doctorat 2023 : « C’est quoi ta thèse? » Les recherches effectuées à l’Université de Haute-Alsace sont très variées et nécessitent la coopération de plusieurs corps de métiers, dont les chercheur·ses, technicien·nes, ingénieur·es, personnels d’appuis à la recherches, … et les doctorant·es ! Découvrez dans cette vidéo le sujet de thèse de quelques un·es de nos docteurs et doctoresses fraîchement diplômé·es ! https://youtu.be/LRCY_oAhUmo?si=P1hxBnnT-RBjAz6F Sur le même thème Tous |Article |Non classé |Podcast |Question |Recherche participative |Vidéo Témoignage d’une doctorante – Alexandra Kraeva, doctorante 3ème année au laboratoire ILLE 2 mai 2016/ Publié le 2 mai 2016 Témoignage d’une doctorante – Alexandra Kraeva, doctorante 3ème année au laboratoire ILLE Vous avez certainement… Vidéo Thèse CIFRE – Conventions Industrielles de Formation par la Recherche 18 mars 2019/ Publié le 18 mars 2019 Thèse CIFRE – Conventions Industrielles de Formation par la Recherche Vous avez certainement déjà entendu… Vidéo Retour sur la fête de la science 2024 ! 22 octobre 2024/ Publié le 22 octobre 2024 Retour sur la Fête de la Science 2024 ! La Fête de la Science est… Vidéo

Avis de Recherche N°6 – Vraies Couleurs et Cultures

Par Sarah Journée

Publié le 6 mai 2024 Avis de Recherche N°6 – Vraies Couleurs et Cultures   >>> Avis de recherche est une émission radiophonique offrant un point de vue sur la vie des laboratoires de l’UHA. En partenariat avec le Service Universitaire de l’Action Culturelle (SUAC) Avec le soutien de la Région Grand Est et de la Drac Grand Est.   Une émission réalisée par Carole Ecoffet et radio MNE, produite par le Service Universitaire de l’Action Culturelle de ‘l’Université de Haute-Alsace en collaboration avec Radio MNE, coordonnée par isabelle LEFEVRE (chargée de l’action culturelle) et Laurent VONNA, Maître de conférences en chimie des matériaux à la FST de l’UHA (laboratoire IS2M).   Thème : Vraies Couleurs et Cultures Du 23 au 25 Avril 2024, l’Université de Haute-Alsace a accueilli le Colloque «Vraies Couleurs et Cultures » organisé par Sämi Ludwig du Laboratoire ILLE ( Institut de recherche en Langues et Littératures Européennes) de l’UHA. Il regroupait des chercheurs venant d’horizons divers, tant géographiques (Chine, Pakistan, Canada, etc.) que disciplinaires (littérature, chimie, art, histoire, sociologie, etc.).Au cours de cette émission, nous reviendrons sur la genèse de ce colloque et nous écouterons quelques participants.Pour commencer, nous accueillerons Sämi Ludwig, organisateur de cet événement. Spécialiste de la littérature américaine, il s’intéresses particulièrement aux thèmes de l’interculturalité et enseigne la culture américaine à l’UHA. Ensuite, nous aurons le plaisir d’entendre Kevin Bideaux, chercheur au Laboratoire d’études de genre et sexualité (LEGS, UMR 8238, University of Paris 8). Il a consacré sa thèse à l’étude des usages du rose dans les arts visuels, le marketing, les sciences et la politique. Adoptant une approche interdisciplinaire, il croise arts visuels, études de genre et études culturelles, en s’appuyant sur les méthodologies des sciences sociales. Il s’intéresse aujourd’hui à la couleur violette. Nous poursuivrons avec Jens Hauser, critique d’art, commissaire d’exposition et écrivain franco-allemand. Ses recherches se concentrent sur les interactions entre l’art et la technologie, notamment dans le bioart. Travaillant entre Paris, Copenhague et Karlsruhe, il s’intéresse depuis de nombreuses années au vert. Au travers d’expositions, d’essais de colloque, il est l’instigateur de rencontres entre des artistes, des philosophes des scientifiques qui s’intéressent au vert sous tous ses aspects. Enfin, nous accueillerons Larissa Noury, coloriste et artiste polyvalente. Noury apporte une perspective pratique sur l’utilisation de la couleur dans divers domaines tels que la mode, l’architecture et la photographie. Son travail, reconnu internationalement, témoigne de l’impact esthétique et culturel de la couleur dans notre quotidien. Elle travaille actuellement sur la notion de couleurs tactiles.   Pour en savoir plus (thèmes de recherches, ouvrages publiés, vidéos citées dans les interviews sont sur les sites des participants)Sämi Ludwig : www.ille.uha.fr/wp-content/upload…V-Ludwig_2021.pdfKevin Bideaux : legs.cnrs.fr/lequipe/membres/kevin-bideaux/Ouvrage : Rose: Une couleur aux prises avec le genre, novembre 2023, ed. AmsterdamJens Hauser : fr.wikipedia.org/wiki/Jens_HauserOuvrage : Green Revisited. Encountering Emerging Naturecultures in Art and Rese arch, 2022, ed. RIXCLarissa Noury : larinoury.fr/Ouvrage : La symbolique des couleurs ; Art, design architecture, 2020, ed. Du Palais   Écoutez le podcast :  Pour plus d’information, rendez-vous sur le SoundCloud de Radio MNE : Radio MNE Sämi Ludwig Professeur en littérature et interculturalités (FSLH & ILLE) Sur le même thème Tous |Article |Non classé |Podcast |Question |Recherche participative |Vidéo J’aurai voulu être… un acteur : Être acteur dans la tourmente 12 mars 2013/ Publié le 12 mars 2013 J’aurai voulu être… un acteur : Être acteur dans la tourmente Façade du théâtre National… Podcast Table ronde : le plaisir de lire Agatha Christie 4 août 2013/ Publié le 4 août 2013 Table ronde : le plaisir de lire Agatha Christie Table ronde © Radio France –… Podcast Avis de Recherche N°3 – Le viol dans la littérature 4 octobre 2023/ Publié le 4 octobre 2023 Avis de Recherche N°3 – Le viol dans la littérature   >>> Avis de recherche… Podcast

Portraits de femmes de sciences : Anne-Sophie Schuller – Maître de conférences à l’UHA – ENSCMu

Par Sarah Journée

Publié le 28 mars 2024 Portraits de femmes de sciences : Anne-Sophie Schuller – Maître de conférences à l’UHA – ENSCMu Rencontrez dans cette vidéo une femme de science : Anne-Sophie Schuller, maîtresse de conférence à l’UHA. Elle enseigne à l’Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Mulhouse (ENSCMu) et mène de front ses recherches au sein du Laboratoire de Photochimie et d’Ingénierie Macromoléculaire (LPIM). Découvrez son parcours, son métier et les recherches qu’elle effectue au sein de l’UHA. https://youtu.be/ODlrcPaLehw?si=OxF67lbOLdTQKXT5 Anne-Sophie Schuller Maîtresse de conférences (ENSCMu & LPIM) Sur le même thème Tous |Article |Non classé |Podcast |Question |Recherche participative |Vidéo Portraits de femmes de sciences : Corinne Jung, chercheuse au LPMT 13 mars 2024/ Publié le 13 mars 2024 Portraits de femmes de sciences : Corinne Jung, chercheuse au LPMT Rencontrez dans cette vidéo… Vidéo Portraits de femmes de sciences : Karine Anselme – Directrice de recherche au CNRS 22 mars 2024/ Publié le 22 mars 2024 Portraits de femmes de sciences : Karine Anselme – Directrice de recherche au CNRS Rencontrez… Vidéo Portrait de Laura Marchand, responsable de la plateforme de synthèse automatisée Mat-Light 4.0 17 février 2025/ Publié le 17 février 2025 Portrait de Laura Marchand, responsable de la plateforme de synthèse automatisée Mat-Light 4.0 Rencontrez dans… Vidéo

Portraits de femmes de sciences : Karine Anselme – Directrice de recherche au CNRS

Par Sarah Journée

Publié le 22 mars 2024 Portraits de femmes de sciences : Karine Anselme – Directrice de recherche au CNRS Rencontrez dans cette vidéo une femme de science : Karine Anselme, directrice de recherche au CNRS. Elle mène ses recherches au sein de l’Institut de Science des Matériaux de Mulhouse (IS2M). Découvrez son métier et les recherches qu’elle effectue au sein de l’UHA. https://youtu.be/Xwgy_hO3sMc?si=Nd_OqTJxrnUdQzZf Karine Anselme Directrice de recherche au CNRS en science des matériaux (IS2M) Sur le même thème Tous |Article |Non classé |Podcast |Question |Recherche participative |Vidéo Portraits de femmes de sciences : Corinne Jung, chercheuse au LPMT 13 mars 2024/ Publié le 13 mars 2024 Portraits de femmes de sciences : Corinne Jung, chercheuse au LPMT Rencontrez dans cette vidéo… Vidéo Portraits de femmes de sciences : Anne-Sophie Schuller – Maître de conférences à l’UHA – ENSCMu 28 mars 2024/ Publié le 28 mars 2024 Portraits de femmes de sciences : Anne-Sophie Schuller – Maître de conférences à l’UHA –… Vidéo Portrait de Laura Marchand, responsable de la plateforme de synthèse automatisée Mat-Light 4.0 17 février 2025/ Publié le 17 février 2025 Portrait de Laura Marchand, responsable de la plateforme de synthèse automatisée Mat-Light 4.0 Rencontrez dans… Vidéo

Ma Thèse en 180 secondes 2024 – Orlane Douguet

Par Sarah Journée

Publié le 21 mars 2024 Ma thèse en 180 secondes 2024 – Orlane Douguet Ma thèse en 180 secondes est un concours internationale durant lequel des doctorant·es francophones des quatre coins du monde présentent leur sujet de recherche vulgarisé … en 180 secondes top chrono ! Véritable exercice de vulgarisation, d’éloquence et de mise en scène, ce concours permet de partager au grand public la recherche qui se fait dans les laboratoires.   Orlane Douguet est l’une des deux doctorantes de l’UHA à s’être présentées à la finale Alsace de 2024. Elle y a présenté son sujet de thèse intitulé « Etude des relations entre la structure de divers matériaux textiles et leur efficacité de filtration vis-à-vis des particules fines ». https://www.youtube.com/watch?v=PK6iixMupPg Orlane Douguet Doctorante en science des matériaux textiles (LGRE & LPMT) Sur le même thème Tous |Article |Non classé |Podcast |Question |Recherche participative |Vidéo Ma Thèse en 180 secondes 2016 – Mathieu Veuillet 4 avril 2016/ Publié le 4 avril 2016 Ma thèse en 180 secondes 2016 – Mathieu Veuillet Ma thèse en 180 secondes est… Vidéo Ma Thèse en 180 secondes 2020 – Ophélie Bringel 9 octobre 2020/ Publié le 9 octobre 2020 Ma thèse en 180 secondes 2020 – Ophélie Bringel Ma thèse en 180 secondes est… Vidéo Ma Thèse en 180 secondes 2023 – Justine Leclercq 9 mars 2023/ Publié le 9 mars 2023 Ma thèse en 180 secondes 2023 – Justine Leclercq Ma thèse en 180 secondes est… Vidéo

Ma Thèse en 180 secondes 2024 – Eya Ghomri

Par Sarah Journée

Publié le 21 mars 2024 Ma thèse en 180 secondes 2024 – Eya Ghomri Ma thèse en 180 secondes est un concours internationale durant lequel des doctorant·es francophones des quatre coins du monde présentent leur sujet de recherche vulgarisé … en 180 secondes top chrono ! Véritable exercice de vulgarisation, d’éloquence et de mise en scène, ce concours permet de partager au grand public la recherche qui se fait dans les laboratoires.   Eya Ghomri est l’une des deux doctorantes de l’UHA à s’être présentées à la finale Alsace de 2024. Elle y a présenté son sujet de thèse portant sur l’ « Etude des propriétés physico-chimiques et potentiels de valorisation des charbons (biochars) issus de la pyrolyse de la biomasse ». https://www.youtube.com/watch?v=PK6iixMupPg Eya Ghomri Doctorante en chimie et science des matériaux (IS2M) Sur le même thème Tous |Article |Non classé |Podcast |Question |Recherche participative |Vidéo Ma Thèse en 180 secondes 2016 – Jérôme Cabannes-Boue 4 avril 2016/ Publié le 4 avril 2016 Ma thèse en 180 secondes 2016 – Jérôme Cabannes-Boue Ma thèse en 180 secondes est… Vidéo Ma Thèse en 180 secondes 2020 – Ophélie Bringel 9 octobre 2020/ Publié le 9 octobre 2020 Ma thèse en 180 secondes 2020 – Ophélie Bringel Ma thèse en 180 secondes est… Vidéo Ma Thèse en 180 secondes 2024 – Orlane Douguet 21 mars 2024/ Publié le 21 mars 2024 Ma thèse en 180 secondes 2024 – Orlane Douguet Ma thèse en 180 secondes est… Vidéo

Portraits de femmes de sciences : Corinne Jung, chercheuse au LPMT

Par Sarah Journée

Publié le 13 mars 2024 Portraits de femmes de sciences : Corinne Jung, chercheuse au LPMT Rencontrez dans cette vidéo une femme de science : Corinne Jung, maîtresse de conférence à l’UHA. Elle enseigne à l’Ecole Nationale Supérieure d’Ingénieurs Sud-Alsace (ENSISA) et mène de front ses recherches au sein du Laboratoire de Physique et Mécanique Textile de Mulhouse (LPMT). Découvrez son parcours, son métier et les recherches qu’elle effectue au sein de l’UHA. https://youtu.be/XPSKZHP54LA?si=dOTM-_IJB_z-Wval Corinne Jung Maîtresse de conférence (ENSISA & LPMT) Sur le même thème Tous |Article |Non classé |Podcast |Question |Recherche participative |Vidéo Coronavirus – Comment Mulhouse fait avancer les masques textiles 1 octobre 2020/ Publié le 1 octobre 2020 Coronavirus – Comment Mulhouse fait avancer les masques textiles   En plein pic de la… Vidéo Portraits de femmes de sciences : Karine Anselme – Directrice de recherche au CNRS 22 mars 2024/ Publié le 22 mars 2024 Portraits de femmes de sciences : Karine Anselme – Directrice de recherche au CNRS Rencontrez… Vidéo Portraits de femmes de sciences : Anne-Sophie Schuller – Maître de conférences à l’UHA – ENSCMu 28 mars 2024/ Publié le 28 mars 2024 Portraits de femmes de sciences : Anne-Sophie Schuller – Maître de conférences à l’UHA –… Vidéo