Auteur/autrice : Sarah Journée

BD « Le laser à cristaux »

Par Sarah Journée

Publié le 14 octobre 2025 BD « Le laser à cristaux » Dans le projet de recherche international DUVNANO, les chercheuses et chercheurs n’utilisent pas de sabre de jedi, mais leur technologie peut y faire penser… Découvrez en BD les travaux de recherche mené par les laboratoires partenaires : l’Institut de Science des Matériaux de Mulhouse (IS2M) et le LINK (Laboratory for INnovative Key material and structures) à Tsukuba au Japon. Un voyage ludique non pas dans la science fiction, mais au cœur du quotidien de scientifiques… et de futurs objets et usages de votre quotidien !   Un projet de vulgarisation porté par la délégation Paris-Normandie du CNRS.   Equipe recherche : Fabien Grasset (LINK) ; Olivier Soppera et Dominique Berling (IS2M) Equipe artistique : Association Stimuli (scénario : Grégory Mardon ; dessin : Alice Varoquaux ; médiation scientifique : Laurence Bordenave)   IS2M – double tutelle du CNRS et de l’Université Haute Alsace LINK – triple tutelle du CNRS, du National Institute for Materials Science et de Saint-Gobain KG   Ces recherches ont été financées en tout ou partie par l’Agence nationale de la recherche (ANR) au titre du projet « Fabrication de couches minces fonctionnelle en combinant les procédés de nanolithographie UV profonds et la chimie colloïdale des nanocristaux – DUVNANO ». Cette communication est réalisée et financée dans le cadre de l’appel à projet Sciences Avec et Pour la Société – Culture Scientifique Technique et Industrielle pour les projets JCJC et PRC des appels à projets génériques 2018 et 2019.   Retrouvez l’article original sur Focus Sciences, un blog du réseau de communicant·es du CNRS. Olivier Soppera Directeur de recherche en photochimie et photophysique (IS2M) Dominique Berling Professeur (FST & IS2M) Sur le même thème Tous |Article |Non classé |Podcast |Question |Recherche participative |Vidéo BD « Sciences en bulles » : La poudre de Magnésium, un carburant propre et renouvelable pour nos voitures ? 6 octobre 2020/ Publié le 6 octobre 2020 BD « Sciences en bulles » : La poudre de Magnésium, un carburant propre et… Article Avis de Recherche N°5 – MatLight 4.0 19 décembre 2023/ Publié le 19 décembre 2023 Avis de Recherche N°5 – MatLight 4.0   >>> Avis de recherche est une émission… Podcast Des déchets de crevette pour une électronique plus écoresponsable ? 31 juillet 2025/ Publié le 31 juillet 2025 Des déchets de crevette pour une électronique plus écoresponsable ? Yann Chevolot, Centrale Lyon; Didier Léonard, Université… Article

Des déchets de crevette pour une électronique plus écoresponsable ?

Par Sarah Journée

Publié le 31 juillet 2025 Des déchets de crevette pour une électronique plus écoresponsable ? Yann Chevolot, Centrale Lyon; Didier Léonard, Université Claude Bernard Lyon 1; Isabelle Servin, Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA); Jean-Louis Leclercq, Centrale Lyon; Olivier Soppera, Centre national de la recherche scientifique (CNRS); Université de Haute-Alsace (UHA) et Stéphane Trombotto, Université Claude Bernard Lyon 1 Avec l’explosion du numérique, des objets connectés et de l’intelligence artificielle, la production de composants électroniques poursuit sa croissance. La fabrication de ces composants recourt à des techniques de fabrication complexes qui ont pour objet de sculpter la matière à l’échelle de quelques micromètres à quelques nanomètres, soit environ l’équivalent du centième au millième du diamètre d’un cheveu. L’impact environnemental de ces procédés de fabrication est aujourd’hui estimé entre 360 et 600  mégatonnes équivalent CO2 par an dans le monde. Les chercheurs visent à réduire cet impact en s’attaquant aux différentes étapes de fabrication des produits électroniques.     Les procédés de fabrication en microélectronique requièrent l’emploi de matériaux et solvants pétrosourcés – c’est-à-dire issus de ressources fossiles comme le pétrole. Et certains de ces matériaux comportent des composés chimiques classés comme mutagènes, cancérigènes ou reprotoxiques. Pour des raisons économiques, réglementaires, écologiques et de sécurité, les acteurs du domaine soulignent leur volonté d’accentuer le développement de procédés plus respectueux de l’environnement et moins toxiques. De plus, les projections sur la raréfaction du pétrole imposent d’explorer des matériaux alternatifs aux matériaux pétrosourcés – un domaine que l’on appelle la « chimie verte ». Dans ce contexte, différents matériaux biosourcés (à savoir, des matériaux issus partiellement ou totalement de la biomasse) et hydrosolubles sont étudiés comme une alternative aux matériaux pétrosourcés. Par exemple, la protéine de la soie ou les protéines du blanc d’œuf, deux matériaux appartenant à la famille des polymères (matériaux constitués de molécules de tailles importantes, aussi appelées « macromolécules ») ont été proposés comme résine de lithographie. Cependant, ces polymères biosourcés possèdent des limitations pratiques par exemple être en compétition avec l’alimentation humaine pour ce qui concerne le blanc d’œuf. Dans nos travaux, nous explorons le potentiel du chitosane, un matériau polymère naturel produit aujourd’hui à l’échelle industrielle à partir de la chitine, que l’on extrait principalement de déchets agroalimentaires, comme les carapaces de crevettes et de crabes, les endosquelettes de seiches et de calmars, et certains champignons. Nous avons montré que le chitosane est compatible avec une ligne de production pilote semi-industrielle de microélectronique. L’analyse du cycle de vie du procédé que nous proposons montre une réduction potentielle de 50 % de l’impact environnemental par rapport aux résines conventionnelles lors de la réalisation d’étapes de lithographie-gravure similaires.   La lithographie, processus clé de la fabrication des composants électroniques Par exemple, aujourd’hui, la fabrication d’un transistor nécessite plusieurs centaines d’étapes (entre 300 et 1 000 par puce suivant la nature du composant). Parmi ces étapes, les étapes de lithographie permettent de dessiner les motifs des composants à l’échelle micro et nanométrique. Ce sont celles qui nécessitent le plus de produits chimiques actuellement pétrosourcés et pour certains toxiques. La lithographie consiste à recouvrir la plaque de silicium avec une couche de résine sensible à la lumière ou à un faisceau d’électrons – comme une pellicule photographique – de manière à y inscrire des motifs de quelques micromètres à quelques nanomètres par interaction localisée du faisceau avec la matière. En optique, plusieurs longueurs d’onde sont utilisées selon la taille des motifs souhaités. Plus la longueur d’onde est petite, plus la taille des motifs inscriptibles est petite, et on peut aujourd’hui atteindre des résolutions de moins de 5 nanomètres avec une lumière de longueur d’onde de 13,5 nanomètres, afin de répondre à la demande de miniaturisation des composants électroniques, correspondant à la loi de Moore. Celle-ci stipule que le nombre de transistors sur un circuit intégré double environ tous les deux ans, entraînant une augmentation exponentielle des performances des microprocesseurs tout en réduisant leur coût unitaire. In fine, lors de l’étape de développement – encore une fois comme un terme emprunté à la photographie argentique, c’est la différence de solubilité entre les zones de la résine qui ont été exposées ou non à l’irradiation ultraviolette ou d’électrons qui permet de créer des ouvertures de géométrie définie à travers la résine de chitosane. Là où la résine disparaît, on accède au substrat de silicium (ou autre couche/matériau sous-jacente). On peut ainsi le graver ou y déposer d’autres matériaux (métaux, diélectriques et semiconducteurs), la résine restante jouant alors le rôle de masque de protection temporaire pour les zones non traitées.   Le chitosane, une solution bio pour la résine Comme mentionné précédemment, le chitosane est produit à partir de la chitine, le deuxième polymère naturel le plus abondant sur Terre (après la cellulose), mais il peut aussi être produit par des procédés de biotechnologies. En plus d’être un matériau renouvelable, il est biocompatible, non écotoxique, biodégradable et soluble en milieu aqueux légèrement acide. Au milieu de tous ces avantages, son grand intérêt pour la micro- et la nanofabrication est qu’il peut former des films minces, c’est-à-dire des couches de très faibles épaisseurs. Le chitosane peut donc être facilement étalé sur le substrat en silicium pour remplacer la résine pétrosourcée. Dans le cadre de plusieurs projets de recherche, nous avons démontré que le chitosane était compatible avec toute la gamme des techniques de lithographie : lithographie électronique, optique (193 nanomètres et 248 nanomètres) et même en nanoimpression. Cette dernière technique consiste à presser directement le film de chitosane avec un tampon chauffé possédant des motifs de tailles submicrométriques.   Le chitosane change de structure quand il est irradié Nous avons mis en évidence que, sous une exposition à des faisceaux d’électrons ou de lumière, une réduction de la longueur des macromolécules du chitosane se produit du fait de la rupture de certaines liaisons chimiques, selon un processus de « dépolymérisation partielle ». Ceci a pour conséquence de rendre la zone irradiée de la résine soluble dans l’eau pure alors que les zones non touchées par le faisceau restent insolubles. Au final, les performances de la résine en chitosane sont proches des résines commerciales en…

De l’effet Lotus à l’effet Salvinia : quand les plantes inspirent la science et bousculent notre regard sur les matériaux

Par Sarah Journée

Publié le 9 juillet 2025 De l’effet Lotus à l’effet Salvinia : quand les plantes inspirent la science et bousculent notre regard sur les matériaux Laurent Vonna, Université de Haute-Alsace (UHA) À la surface des feuilles de lotus se trouvent des aspérités microscopiques qui empêchent l’eau d’y adhérer. Cette découverte a changé notre façon de comprendre comment les liquides interagissent avec les surfaces : ce n’est pas seulement la chimie du matériau qui compte, mais aussi sa texture. Depuis, les scientifiques s’en sont inspirés pour explorer de nouvelles façons de contrôler le comportement des liquides à la surface des matériaux. La feuille de lotus présente une propriété remarquable : elle s’autonettoie. Les gouttes d’eau, en roulant à sa surface, emportent poussières et autres contaminants, laissant la feuille d’une propreté remarquable. Il y a près de trente ans, l’explication de ce phénomène, connu sous le nom d’effet Lotus, a été proposée par les botanistes Wilhelm Barthlott et Christoph Neinhuis. Cette découverte a changé profondément notre façon d’appréhender les interactions entre un solide et des liquides. Le défi de reproduire cette propriété autonettoyante, puis de l’améliorer, a été relevé rapidement en science des matériaux. Depuis, la botanique a encore inspiré d’autres découvertes utiles à des applications technologiques — nous rappelant encore une fois combien la recherche purement fondamentale peut avoir des répercussions importantes, au-delà de la curiosité qui la motive. De l’effet Lotus à la superhydrophobie L’explication proposée par Wilhelm Barthlott et Christoph Neinhuis dans leur article fondateur publié en 1997 est finalement toute simple. Elle révèle que l’effet Lotus repose sur une texturation de la surface de la feuille à l’échelle micrométrique, voire nanométrique. La rugosité correspondant à cette texture est telle que, lorsqu’une goutte d’eau se dépose sur cette surface, elle ne repose que sur très peu de matière, avec un maximum d’air piégé entre la goutte et la feuille. La goutte est alors comme suspendue, ce qui conduit à une adhérence très faible. Ainsi, les gouttes roulent sur la feuille sous l’effet de leur poids, emportant sur leur passage les impuretés qui y sont déposées. La possibilité de contrôler l’adhérence des gouttes par la simple texturation de surface a rapidement séduit le monde de la science des matériaux, où les situations nécessitant un contrôle de l’adhésion d’un liquide sont extrêmement nombreuses, comme dans le cas par exemple des textiles techniques, des peintures ou des vernis. Une véritable course s’est ainsi engagée pour reproduire les propriétés répulsives de la feuille de lotus sur des surfaces synthétiques. Cet essor a été rendu possible par la diffusion dans les laboratoires, à la même époque, de techniques d’observation adaptées à l’observation aux échelles des textures ciblées, telles que la microscopie électronique à balayage en mode environnemental, qui permet l’observation d’objets hydratés et fragiles que sont les objets biologiques, ou encore la microscopie à force atomique qui permet de sonder les surfaces grâce à un levier micrométrique. Ce sont aussi les progrès en techniques de microfabrication, permettant de créer ces textures de surface aux échelles recherchées, qui ont rendu possible l’essor du domaine. Dans les premières études sur la reproduction de l’effet lotus, les chercheurs ont principalement eu recours à des techniques de texturation de surface, telles que la photolithographie et la gravure par plasma ou faisceau d’ions, l’ajout de particules, ou encore la fabrication de répliques de textures naturelles par moulage. L’appropriation de l’effet lotus par le domaine des matériaux a rapidement orienté les recherches vers la superhydrophobie, propriété à la base de l’effet autonettoyant, plutôt que vers l’effet autonettoyant lui-même. Les recherches se sont d’abord concentrées sur la texturation des surfaces pour contrôler la répulsion de l’eau, puis se sont très vite étendues aux liquides à faible tension de surface, comme les huiles. En effet, les huiles posent un plus grand défi encore, car contrairement à l’eau, elles s’étalent facilement sur les surfaces, ce qui rend plus difficile la conception de matériaux capables de les repousser. Cette appropriation du phénomène par le monde de la science des matériaux et des enjeux associés a d’ailleurs produit un glissement sémantique qui s’est traduit par l’apparition des termes « superhydrophobe » et « superoléophobe » (pour les huiles), supplantant progressivement le terme « effet lotus ». Désormais, le rôle crucial de la texture de surface, à l’échelle micrométrique et nanométrique, est intégré de manière systématique dans la compréhension et le contrôle des interactions entre liquides et solides. La botanique également à l’origine d’une autre découverte exploitée en science des matériaux Bien que l’idée de superhydrophobie ait déjà été publiée et discutée avant la publication de l’article sur l’effet Lotus, il est remarquable de constater que c’est dans le domaine de la botanique que trouve son origine l’essor récent de la recherche sur le rôle de la texturation de surface dans l’interaction liquide-solide. La botanique repose sur une approche lente et méticuleuse — observation et classification — qui est aux antipodes de la science des matériaux, pressée par les impératifs techniques et économiques et bénéficiant de moyens importants. Pourtant, c’est bien cette discipline souvent sous-estimée et sous-dotée qui a permis cette découverte fondamentale. Plus tard, en 2010, fidèle à sa démarche de botaniste et loin de la course aux innovations technologiques lancée par l’explication de l’effet Lotus, Wilhelm Barthlott a découvert ce qu’il a appelé l’effet Salvinia. Il a révélé et expliqué la capacité étonnante de la fougère aquatique Salvinia à stabiliser une couche d’air sous l’eau, grâce à une texture de surface particulièrement remarquable. La possibilité de remplacer cette couche d’air par un film d’huile, également stabilisé dans cette texture de surface, a contribué au développement des « surfaces infusées », qui consistent en des surfaces rugueuses ou poreuses qui stabilisent en surface un maximum de liquide comme de l’huile. Ces surfaces, encore étudiées aujourd’hui, présentent des propriétés remarquables. La biodiversité, source d’inspiration pour les innovations, est aujourd’hui en danger L’explication de l’effet Lotus et sa diffusion dans le monde des matériaux démontrent finalement comment, loin des impératifs de performance et des pressions financières…

Avis de Recherche N°7 – Auto-assemblage des matériaux fonctionnels

Par Sarah Journée

Publié le 12 juin 2025 Avis de Recherche N°7 – Auto-assemblage des matériaux fonctionnels   >>> Avis de recherche est une émission radiophonique offrant un point de vue sur la vie des laboratoires de l’UHA. En partenariat avec le Service Universitaire de l’Action Culturelle (SUAC) Avec le soutien de la Région Grand Est et de la Drac Grand Est.   Une émission réalisée par Carole Ecoffet et radio MNE, produite par le Service Universitaire de l’Action Culturelle de ‘l’Université de Haute-Alsace en collaboration avec Radio MNE, coordonnée par isabelle LEFEVRE (chargée de l’action culturelle) et Laurent VONNA, Maître de conférences en chimie des matériaux à la FST de l’UHA (laboratoire IS2M).   Thème : L’émission « Avis de recherche » s’est invitée aux rencontres annuelles de l’IS2M (IS2M Annual Meetings 2024) qui se sont tenues les jeudi 30 mai et vendredi 31 mai 2024 à la Faculté des Sciences et Techniques de l’UHA à Mulhouse. Ces rencontres ont porté cette année sur l’auto-assemblage des matériaux fonctionnels, avec comme artiste invité Samuel Bianchini qui a présenté lors de ces journées son œuvre « Out of frame ».   Invités : Laurent Vonna : Maître de conférences en chimie des matériaux à la Faculté des Sciences et Techniques de l’UHA (laboratoire IS2M) Damien Baigl : Professeur à l’Ecole Normale Supérieure de Paris, département de Chimie Samuel Bianchini : artiste   Écoutez le podcast :  Pour plus d’information, rendez-vous sur le SoundCloud de Radio MNE : Radio MNE Laurent Vonna Maître de conférences en chimie des matériaux (FST & IS2M) Sur le même thème Tous |Article |Non classé |Podcast |Question |Recherche participative |Vidéo Avis de Recherche N°2 – Le bio mimétisme 28 juin 2023/ Publié le 28 juin 2023 Avis de Recherche N°2 – Le bio mimétisme   >>> Avis de recherche est une… Podcast De l’effet Lotus à l’effet Salvinia : quand les plantes inspirent la science et bousculent notre regard sur les matériaux 9 juillet 2025/ Publié le 9 juillet 2025 De l’effet Lotus à l’effet Salvinia : quand les plantes inspirent la science et bousculent… Article BD “Le laser à cristaux” 14 octobre 2025/ Publié le 14 octobre 2025 BD “Le laser à cristaux” Dans le projet de recherche international DUVNANO, les chercheuses et… Article

Arnaud Spangenberg, responsable de la plateforme de procédés photo-induits Mat-Light 4.0

Par Sarah Journée

Publié le 26 mars 2025 Arnaud Spangenberg, responsable de la plateforme de procédés photo-induits Mat-Light 4.0 Rencontrez dans cette vidéo Arnaud Spangenberg, coordinateur scientifique adjoint du projet Mat-Light 4.0. Dans le cadre de ce projet, il est également responsable de la plateforme de procédés photo-induits. Découvrez son parcours, son travail et les recherches qu’il aide à développer au sein de l’UHA. https://youtu.be/U0r9gk0H1Nc?si=-P7udrn28N5-AJuT Cette vidéo a été réalisée par des étudiant·es du BUT Métiers du Multimédia et de l’Internet (MMI) de l’IUT de Mulhouse. Arnaud Spangenberg Chargé de recherche en science des matériaux (IS2M) Sur le même thème Tous |Article |Non classé |Podcast |Question |Recherche participative |Vidéo Avis de Recherche N°5 – MatLight 4.0 19 décembre 2023/ Publié le 19 décembre 2023 Avis de Recherche N°5 – MatLight 4.0   >>> Avis de recherche est une émission… Podcast Laurent Simon, responsable de la plateforme de caractérisation des matériaux Mat-Lights 4.0 17 février 2025/ Publié le 17 février 2025 Laurent Simon, responsable de la plateforme de caractérisation des matériaux Mat-Light 4.0 Rencontrez dans cette… Vidéo Portrait de Laura Marchand, responsable de la plateforme de synthèse automatisée Mat-Light 4.0 17 février 2025/ Publié le 17 février 2025 Portrait de Laura Marchand, responsable de la plateforme de synthèse automatisée Mat-Light 4.0 Rencontrez dans… Vidéo

Ma Thèse en 180 secondes 2025 – Bénédicte Réty

Par Sarah Journée

Publié le 20 mars 2025 Ma thèse en 180 secondes 2025 – Bénédicte Réty Ma thèse en 180 secondes est un concours internationale durant lequel des doctorant·es francophones des quatre coins du monde présentent leur sujet de recherche vulgarisé … en 180 secondes top chrono ! Véritable exercice de vulgarisation, d’éloquence et de mise en scène, ce concours permet de partager au grand public la recherche qui se fait dans les laboratoires.   Bénédicte Réty est la seule doctorante de l’UHA à s’être présentée à la finale Alsace de 2025. Elle y a présenté son sujet de thèse intitulé « Développement de protocoles d’analyse des carbones par spectrométrie de masse : application pour le stockage de l’énergie et l’environnement ». https://www.youtube.com/watch?v=e-FpBW055OY&list=PLqKY7fivSf361-HnEifW__bE8V1JDuY6w&index=61 Bénédicte Réty Doctorante en science des matériaux textiles (IS2M) Sur le même thème Tous |Article |Non classé |Podcast |Question |Recherche participative |Vidéo Ma Thèse en 180 secondes 2018 – Romain Jagu 3 avril 2018/ Publié le 3 avril 2018 Ma thèse en 180 secondes 2018 – Romain Jagu Ma thèse en 180 secondes est… Vidéo Ma Thèse en 180 secondes 2021 – Céline Vogel 18 mars 2021/ Publié le 18 mars 2021 Ma thèse en 180 secondes 2021 – Céline Vogel Ma thèse en 180 secondes est… Vidéo Ma Thèse en 180 secondes 2023 – Héléna Frithmann 9 mars 2023/ Publié le 9 mars 2023 Ma thèse en 180 secondes 2023 – Héléna Frithmann Ma thèse en 180 secondes est… Vidéo

La franchise résiste-t-elle mieux aux crises ?

Par Sarah Journée

Publié le 24 février 2025 La franchise résiste-t-elle mieux aux crises ? Saloua Bennaghmouch-Maire, Université de Haute-Alsace (UHA) La franchise surmonte mieux les crises que d’autres modèles d’entreprise. Les chiffres l’attestent : le chiffre d’affaires des franchises progresse de 15,5 %, contre 7,7 % pour les autres. Cependant, ils ne prennent pas en compte le taux de survie à dix ans, le renouvellement des structures ni la dépendance du modèle à certains secteurs d’activité. « Dans un contexte de crise sanitaire ayant marqué l’année 2020, le modèle de la franchise apparaît comme un refuge pour les franchisés. 67 % estiment en effet avoir mieux résisté à la crise en tant que franchisés plutôt qu’un commerçant indépendant. » C’est que souligne l’enquête sur la résilience du modèle des franchises, quelles que soient les crises successives, financières – 2008 – ou sanitaires – Covid-19. Les franchises sont un système complexe caractérisé par une relation dyadique franchiseur-franchisé. En corollaire : le droit d’utiliser son enseigne, sa marque, son savoir-faire ou le droit de commercialiser des produits ou services. L’Insee abonde dans le sens de la Fédération française de la franchise (FFF). Les chances de survie d’une entreprise sont de 5 ans supérieures lorsqu’elles sont créées sous l’égide d’un réseau (74 %), contre 58 % hors réseau. La franchise est présentée comme une voie privilégiée d’entrepreneuriat. Cependant, les théories fondatrices et les résultats de travaux empiriques centrés sur la performance des systèmes de franchise nuancent cette résilience structurelle, notion exacerbée par les crises. Alors, la franchise serait-elle régie par une homéostasie (capacité d’un système à maintenir l’équilibre de son milieu intérieur) favorable à la résilience organisationnelle ?   Croissance en hausse, survie en berne Les données ci-dessous soulignent une progression du nombre de franchiseurs et points de vente, ainsi que du chiffre d’affaires réalisé par le commerce et les services sous ce format. Les crises successives de 2008, financière, et de 2020-2021, sanitaire, ne semblent pas infléchir significativement la pente de cette progression. Elles sont de nature à accréditer l’existence d’une résilience globale de la franchise, si l’on se limite à ces données. On pourra toutefois nuancer cette appréciation par une prise en compte plus sectorielle de ces tendances. Ces chiffres ne renseignent pas l’évolution de la part de marché de la franchise dans l’ensemble du commerce de détail et des services. Ces indicateurs de performance traduisent un solde d’opérateurs, franchiseurs et franchisés, sans rendre compte du taux de renouvellement des enseignes ou de leur taux de survie. On ne peut exclure que cette dynamique globale favorable soit obtenue au prix d’un certain taux de renouvellement des enseignes en franchise. Ce résultat est à rapprocher d’une donnée : seul un réseau sur trois survivrait au-delà d’une dizaine d’années. Comme le souligne Rozenn Perrigot, la mixité, la taille, l’origine nationale et l’internationalisation du réseau sont des facteurs influençant positivement sa survie.   Investissements ne signifient rentabilité L’option franchise est historiquement étudiée dans sa dimension financière. Le recours à la franchise par les têtes de réseaux relève principalement de la théorie de « la rareté des ressources ». Il est lié au besoin du franchiseur de trouver certaines ressources rares, telles que les ressources financières ou la connaissance des marchés visés, mais aussi les compétences et la disponibilité des opérateurs locaux. De facto, un « levier financier ». Certains travaux empiriques, notamment ceux initiés par la Fédération française de la franchise (FFF), relativisent considérablement ce point. Le modèle des franchises n’assure pas automatiquement la croissance de l’entité franchisante et une rentabilité financière durable. Un autre enseignement : l’échec de la franchise en Grande-Bretagne repose notamment sur le risque d’inadéquation structurelle entre les investissements immédiats pour assurer la fonction franchise et les profits escomptables du réseau.   Des secteurs d’activité précis (comme la restauration rapide) Plus récemment des travaux concluent de façon très nuancée sur la rentabilité économique et financière des franchises. Il apparaît en effet que les réseaux franchisés dégagent en moyenne une rentabilité économique supérieure à celle des succursalistes dès lors qu’ils sont composés de plus de 75 % d’unités en franchise. Ceci sous deux conditions : que la franchise s’exerce dans un environnement dynamique caractérisé par des ruptures et dans un secteur qui l’a massivement adoptée. Un secteur d’activité emblématique : la restauration rapide. Une rupture : la livraison à domicile pendant la pandémie de Covid-19. En revanche, la supériorité d’une rentabilité financière de la franchise par rapport au succursalisme n’est pas établie. Elle invalide le mythe du levier financier en mettant en question l’existence d’une capacité de résilience propre à la franchise. Ce constat empirique invalide ainsi le mythe du levier financier et remet en question l’existence d’une capacité de résilience propre à la franchise.   Saloua Bennaghmouch-Maire, Directrice de l’UHA Business School, Université de Haute-Alsace (UHA)   Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original. Saloua Bennaghmouch-Maire Directrice de l’UHA Business School & Maîtresse de conférences en Sciences économiques (UHA Business School & LISEC) Sur le même thème Tous |Article |Non classé |Podcast |Question |Recherche participative |Vidéo Le chômage : un équilibre involontaire 11 novembre 2020/ Publié le 11 novembre 2020 Le chômage : un équilibre involontaire John Maynard Keynes en mars 1940, au moment de… Podcast BNP Paribas, de l’escompte à la finance mondiale 3 décembre 2020/ Publié le 3 décembre 2020 BNP Paribas, de l’escompte à la finance mondiale Une succursale du Comptoir national d’escompte de… Podcast Crises de l’eau : comment gérer les conflits d’usage ? 17 août 2024/ Publié le 17 août 2024 Crises de l’eau : comment gérer les conflits d’usage ? Bruno Camous, Université de Haute-Alsace (UHA) et Marc… Article

Relance du nucléaire : la nouvelle ruée vers l’uranium naturel

Par Sarah Journée

Publié le 20 février 2025 Relance du nucléaire : la nouvelle ruée vers l’uranium naturel Teva Meyer, Université de Haute-Alsace (UHA) Selon la World Nuclear Association, la demande mondiale d’uranium va quasiment tripler d’ici à 2040. Mais les principaux pays qui abritent cette ressource, en Asie centrale ou en Afrique, avaient levé le pied à la suite de la baisse du cours de l’uranium provoquée par l’accident de Fukushima (2011). Aujourd’hui, tous ne sont pas en mesure de répondre aux nouveaux besoins de productions. D’autres pays pourraient toutefois émerger et l’investissement dans des procédés moins gourmands en uranium sera également nécessaire. Cet article résume les résultats du récent rapport de l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris) sur la géopolitique de l’uranium Dans le flot des décrets signés par Donald Trump dès son retour à la Maison Blanche, « l’état d’urgence énergétique nationale » vise à intensifier l’extraction d’uranium naturel. Alors que le plan de développement du nucléaire publié par l’administration Biden nécessite 75 000 tonnes d’uranium par an en 2050, les États-Unis n’en produisaient que 193t en 2023. Washington est loin d’être seul à anticiper cette augmentation. La World Nuclear Association envisage une croissance de la demande mondiale à 180 000 tonnes par an en 2040 contre 65 650 aujourd’hui. La production est déjà insuffisante. En 2023, 75 % des besoins étaient assurés par l’extraction de minerais, le reste provenant de stocks et du retraitement des combustibles nucléaires. La totalité de cette production sert à l’industrie nucléaire civile, la consommation militaire restant marginale. La ressource ne manque pourtant pas : les réserves techniquement exploitables suffisent à couvrir les besoins mondiaux jusqu’à la fin du siècle. Tandis que la faiblesse des cours de l’uranium après l’accident de Fukushima avait mené à la fermeture de mines, leur flambée de 24$ à 74$ la livre entre 2020 et 2024 alimente aujourd’hui une ruée vers le minerai. Mais qui pourra y répondre ?   L’Asie centrale : cœur du monde de l’uranium, mais jusqu’à quand ? Avec 37 % de la production mondiale en 2023, le Kazakhstan est la première source d’uranium, devant le Canada (22,6 %) et la Namibie (14 %). Mais à l’été 2024, le groupe minier public Kazatomprom avertissait de son incapacité à augmenter ses extractions, faute d’approvisionnement en acide sulfurique. L’acide est un intrant indispensable à l’extraction de l’uranium par lixiviation in situ (ISL), une méthode qui consiste à injecter une solution dans le sol, pour dissoudre et récupérer par pompage le minerai. Le groupe a lancé la construction d’une usine d’acide, mais elle ne sera opérationnelle qu’en 2026. Simultanément, le pays consolide son tournant vers la Chine. Fin 2024, les entreprises chinoises du nucléaire CGN et CNNC rachetaient au Russe Rosatom ses parts dans deux mines kazakhes, tout en signant un contrat d’achat d’uranium pour plus de 2,5 milliards de dollars. Le voisin ouzbek espère suivre ce modèle. En juillet 2022, le président Mirziyoyev signait un décret visant à tripler la production d’ici à 2030 et atteindre 12 000t/an. Le gouvernement a restructuré la filière au sein d’une entreprise publique (Navoiyuran), favorisé la valorisation de co-produits pour baisser les coûts et engagé le rapprochement avec des groupes étrangers, dont le Français Orano. Avec 80 % de sa production d’ici à 2030 déjà vendue, cette stratégie apparaît efficace. Le Kazakhstan et l’Ouzbékistan font néanmoins face à un problème commun de transport : historiquement, le principal corridor d’acheminement d’Asie centrale vers l’ouest se faisait par train, via la Russie, jusqu’au port de Saint-Pétersbourg. Bien qu’aucune sanction ne bloque cette voie, Kazatomprom développe la route transcaspienne ouverte en 2018. L’entreprise est poussée à le faire par le groupe canadien Cameco, qui co-exploite des mines avec lui, et anticipe une éventuelle décision du Kremlin de bloquer le passage par son territoire. L’uranium quitte ainsi le Kazakhstan par le port d’Aktaou, traverse la Caspienne pour être chargé sur des trains à Bakou (Azerbaïdjan) avant de rejoindre le port de Poti (Géorgie) en mer Noire. Mais les ruptures de charge sur cette route, par laquelle passent 65 % des exportations d’uranium kazakh allant vers l’ouest, entraînent des surcoûts importants. Et le passage envisagé par le port de Shanghai tarde, la Chine rechignant à ouvrir une route d’exportation pour un minerai qui ne lui profiterait alors plus.   L’Afrique en peine pour s’imposer sur le marché Le salut ne viendra pas de Namibie. Si les extractions y ont augmenté de 40 % en 2022, la croissance se heurte à la disponibilité en eau. La Namibie traverse une grave sécheresse et la mine d’Husab, plus importante du pays, est le deuxième consommateur après la capitale Windhoek. L’industrie uranifère tient par la production d’une usine de dessalement. Une seconde est en construction par la Chine. Pékin contrôle en effet déjà l’uranium namibien : le pays possède les deux mines en fonction dans le pays (Husab et Rössing) et détient 25 % d’une troisième, Langer Heinrich, en cours de réouverture. Quant aux tentatives russes d’y ouvrir une mine, elles ont été repoussées par le gouvernement namibien, invoquant la protection des aquifères. Reste l’inconnu du Niger. Le pays, qui ne produisait déjà plus que 4 % de l’uranium mondial, n’en a plus exporté depuis début 2024, la fermeture de la frontière avec le Bénin après le coup d’État de juillet 2023 ayant bloqué l’acheminement du minerai. La position de la junte vis-à-vis des Occidentaux est dans ce contexte ambivalente : si elle a repris à Orano le contrôle de la mine d’Arlit et retiré son permis d’Imouraren, elle a renouvelé les autorisations d’exploration de groupes états-uniens et australiens. À l’heure, rien ne confirme que la Russie ait essayé d’accaparer les gisements d’Orano. Les tensions franco-nigériennes ont été largement instrumentalisées par la guerre informationnelle menée par le Kremlin sur le terrain de l’uranium. À l’inverse, le réinvestissement chinois au Niger est plus certain, le groupe CNNC réouvrant en mai 2024 sa mine d’Azelik.   Le Canada comme relais de croissance Bien que disposant des réserves les plus importantes au monde, la part de l’Australie dans la production d’uranium (8,5 %) a peu de chance de décoller. L’exploitation nécessite en effet l’autorisation…

Portrait de Laura Marchand, responsable de la plateforme de synthèse automatisée Mat-Light 4.0

Par Sarah Journée

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Laurent Simon, responsable de la plateforme de caractérisation des matériaux Mat-Lights 4.0

Par Sarah Journée

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